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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 14:05
Source : La Montagne 10/09/14
 
 
Super-Besse, station de sports d'hiver, Super Besse groupe de coldwave biélorusse à consonance démoniaque. Explications :
 

C'est un groupe de rock, un groupe coldwave ou post-punk pour les pointilleux. Les membres de ce groupe sont de Minsk, capitale de la République de Biélorussie et ils chantent en russe. A priori, rien à voir avec l'Auvergne.

Pourtant, ce groupe se nomme Super Besse et l'image qui illustre leur site est le massif du Sancy. Couplage étonnant.

Contacté par Facebook, le chanteur et guitariste du groupe, Max Kulsha, explique : « Bien sûr nous savons que Super-Besse est une ville française. On a choisi ce nom parce que notre bassiste, Alex Sinitsa adore le Tour de France (la ville a en effet accueilli plusieurs arrivées d'étapes du Tour de France). Et puis nous adorons tellement la France et la musique française ! »

Même si vous ne l'auriez pas parié, il faut aussi savoir que le nom de la commune Puydômoise sonne franchement rock'n'roll pour les Biélorusses : « Si vous dîtes « Super Besse » en russe, ça sonne comme « Super Démon » (« démon », en russe, se prononce « Besse »). « Donc on est doublement tombé amoureux du nom de la ville. »

 

Super Besse consolide une petite notoriété. « On est un groupe jeune, on joue ensemble depuis moins d'un an. On va faire quelques concerts en Europe dans peu de temps et on a déjà joué dans de gros festivals cet été, comme le Positivus Fest avec le groupe allemand Kraftwerk. »

« C'est un peu notre rêve de venir donner des concerts en France », conclut-il. Néanmoins, rien de prévu dans l’hexagone pour l'instant.

Super Besse est aussi un groupe de rock biélorusse
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 14:14

Source : Metronews 05/09/14

 

 

DIPLOMATIE – Après l'annonce d'un cessez-le-feu mercredi dans l'est de l'Ukraine, une réunion du groupe de contact pourrait aboutir à la signature de cet accord. De leur côté, les Etats-Unis et l'UE continuent de mettre Moscou sous pression.

 

Un accord de cessez-le-feu en Ukraine a été trouvé vendredi à Minsk, où était réuni le "groupe de contact" qui regroupe la Russie, l'Ukraine et des représentants des séparatistes prorusses, selon ces derniers. Le Premier ministre ukrainien a appelé les Etats-Unis et l'Union Européenne à se porter garants du plan de paix établi.

"Un défi énorme". A la veille d'une nouvelle réunion du groupe de contact à Minsk, en Biélorussie, le président ukrainien, Petro Porochenko, n'a pas caché, jeudi, l'ampleur des difficultés que représente l'obtention d'un accord de cessez-le-feu entre Kiev et les séparatistes prorusses. Néanmoins ce dernier a laissé entendre au sommet de l'Otan, qui se déroulait au Pays de Galles, qu'un tel accord pourrait être signé vendredi, deux jours après l'annonce d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. En l'absence de la signature de cette trêve annoncée, les dirigeants occidentaux se montraient très prudents, attendant les conclusions des pourparlers qui doivent s'engager ce vendredi.

Car sur le terrain, en effet, la situation demeure extrêmement tendue. Bombardements et explosions se sont produits ces dernières heures aux abords du port stratégique de Marioupol, sur les bords de la mer d'Azov, ainsi que dans le centre de Donetsk, la grande ville du nord.

 

 

La pression sur Moscou ne faiblit pas

De son côté, les Etats-Unis et l'Union européenne accentuent la pression sur Moscou, accusé d'être aux commandes du soulèvement séparatiste. Après la suspension par la France de la livraison des navires de guerre Mistral à Moscou et la menace de boycott de la Coupe du monde de football, qui doit avoir lieu en 2018 en Russie, Washington et l'UE préparent de nouvelles sanctions économiques contre Moscou.

Pas sûr néanmoins que ces mesures suffisent à forcer la main de Vladimir Poutine dans le brûlant dossier ukrainien. Néanmoins, les séparatistes prorusses ont affirmé, sur leur site internet officiel, être disposés à ordonner un cessez-le-feu vendredi en cas d'accord à Minsk, tandis que le président ukrainien s'est dit "prudemment optimiste" sur l'issue de la réunion du groupe de contact.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:01

Source : La Voix de la Russie 01/09/14

 

Une réunion du groupe de contact sur le règlement de la situation dans le Sud-est de l'Ukraine a commencé à Minsk (capitale de la Biélorussie).

Les négociations se déroulent à huis clos au format trilatéral.

L’Ambassadeur de Russie en Ukraine Mikhaïl Zourabov, l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma, le représentant officiel de l'OSCE pour les questions de règlement de la situation en Ukraine, Heidi Tagliavini et le vice-premier ministre de la RPD, Andreï Pourguine participent à cette réunion.

Nouveau Palais présidentiel à Minsk

Nouveau Palais présidentiel à Minsk

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:55

Source : Ria Novosti 01/09/14

 

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a estimé lundi que l'Union européenne disposait des possibilités pour contribuer au règlement du conflit en Ukraine, rapporte le service de presse du chef de l'Etat.

"Alexandre Loukachenko a évoqué le rôle de l'UE dans les efforts visant à empêcher l'escalade du conflit en Ukraine", lit-on dans le communiqué, publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre le président de Biélorussie et son homologue serbe Tomislav Nikolić.

Lors de cette conversation, M.Loukachenko a rappelé que Minsk, capitale biélorusse, accueillait lundi un nouveau round de négociations du groupe de contact Ukraine-Russie- OSCE sur le règlement de la crise en Ukraine.

M.Nikolić a insisté pour sa part sur l'importance de l'intensification de la coopération entre son pays et la Biélorussie, la Serbie se préparant à assumer la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 2015.

Le groupe de contact, qui associe les représentants de l'Ukraine, de la Russie, de l'OSCE, ainsi que du sud-est de l'Ukraine, s'est réunie à Minsk pour la première fois depuis un mois.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les régions de Lougansk et de Donetsk ont proclamé leur indépendance par rapport à Kiev suite aux référendums tenus en mai dernier. Selon l'Onu, plus de 2.000 civils ont été tués et près de 5.000 autres blessés dans cette région depuis mi-avril. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.

Ukraine/désescalade: Loukachenko insiste sur les possibilités de l'UE
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:46

Source : Ria Novosti 01/09/14

 

 

L'escalade de la crise ukrainienne pourrait avoir des répercussions sur les relations entre la Russie et son partenaire clé de la CEI – le Kazakhstan, écrit lundi le quotidien Kommersant.

Le président Noursoultan Nazarbaev a averti qu'Astana pourrait renoncer à son adhésion à l'Union eurasiatique si cela représentait une menace à l'indépendance du pays. Selon les experts, bien qu'il ne soit pas question que le Kazakhstan sorte du principal projet d'intégration dans la CEI, Astana laisse entendre qu’une coopération économique rapprochée avec la Russie ne doit pas être interprétée comme la volonté du Kazakhstan de suivre inconditionnellement la ligne politique de Moscou sur le dossier ukrainien et d'autres crises mondiales.

La sortie de Nazarbaev intervient trois mois seulement après la signature, le 29 mai à Astana, d'un "accord historique" entre les présidents de la Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie sur l'Union économique eurasiatique. "Si les règles établies dans le cadre de l'accord ne sont pas respectées, le Kazakhstan a parfaitement le droit de renoncer à son adhésion à l'Union eurasiatique. Astana ne fera jamais partie d'une organisation qui représente une menace pour l'indépendance du Kazakhstan", a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne Khabar. Et d'ajouter: "Notre indépendance est le trésor le plus précieux pour lequel se sont battus nos ancêtres. Nous ferons tout pour la protéger".

Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé vendredi sur le thème du Kazakhstan au forum des jeunes Seliguer 2014 pour répondre à la question de savoir s'il était préoccupé par la montée du nationalisme au Kazakhstan et s'il fallait s'attendre à un "scénario ukrainien" si Nazarbaev quittait son poste. Préférant éviter les parallèles avec l'Ukraine, Vladimir Poutine a déclaré: "Noursoultan Nazarbaev a fait une chose unique : il a créé un Etat là où il n’en existait pas". Après ces déclarations une action a été initiée au Kazakhstan, nommée "Envoie un manuel d'histoire à Poutine". Toutefois, il y a quelques années le ministère kazakh de la Justice avait reconnu: "Au moment de la proclamation de son indépendance le Kazakhstan ne disposait d'aucune structure étatique à l'exception d'une nation éprise de liberté, d'un vaste territoire et d'un modèle soviétique d'administration".

"Certains médias se sont empressés de présenter la déclaration de Nazarbaev comme étant pratiquement la preuve qu'Astana étudiait la possibilité de sortir de l'Union eurasiatique. Cependant, aujourd'hui la question ne se pose pas ainsi", explique Arkadi Moches, directeur du programme russe à l'Institut finlandais des relations internationales. Dans le même temps, d'après l'expert, la déclaration de Noursoultan Nazarbaev est un signal important adressé à Moscou, que ce dernier ne peut pas se permettre d'ignorer.

"Rappelons que le Kazakhstan a le droit de renoncer à l'Union eurasiatique, Nazarbaev a laissé entendre que son pays a rejettera les tentatives de présenter une alliance purement économique comme géopolitique. Si Astana était présenté comme un allié absolu de Moscou prêt à partager inconditionnellement sa position sur la crise ukrainienne et autres, le Kazakhstan pourrait considérer comme inopportune sa présence au sein d'une telle alliance", estime l'expert.

Noursoultan Nazarbaev
Noursoultan Nazarbaev

Noursoultan Nazarbaev

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:44
Source : Foot National.com 29/08/14
 

Après avoir obtenu le prêt de Modibo Maïga, le FC Metz vient d'enregistrer une nouvelle recrue en cette fin de mercato. C'est de Biélorussie qu'arrive Sergei Krivets, où il portait les couleurs du BATE Borisov.

Ce milieu offensif expérimenté de 28 ans a signé un contrat de trois ans en Lorraine. Connu et titré dans son pays, Krivets a effectué un départ canon lors de la saison 2014 avec son club (20 matchs, 10 buts, 11 passes décisives). Metz espère donc qu'il continue sur cette belle lancée, en Ligue 1 cette fois.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 17:36

Source : La Voix de la Russie 19/08/14

 

 

 

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko ont évoqué mardi la préparation de la rencontre prévue à Minsk entre les chefs des Etats membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), le président ukrainien Piotr Porochenko et les représentants de la Commission européenne, a annoncé un communiqué du Kremlin.

 

Les interlocuteurs "ont évoqué la préparation de la rencontre des chefs des Etats membres de l'Union douanière avec le président ukrainien et les représentants de la Commission européenne, prévue le 26 août à Minsk", lit-on dans le communiqué.

Le service de presse du Kremlin a antérieurement annoncé que Vladimir Poutine se rendrait le 26 août dans la capitale biélorusse pour prendre part à ce sommet. Les négociations porteront sur les relations entre l'Union douanière et l'Ukraine à la lumière de la signature par cette dernière d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne.

Kiev a signé fin juin le dernier volet de son accord d'association avec l'UE. Tout en reconnaissant que la signature de cet accord relevait du droit souverain de l'Ukraine, la Russie a néanmoins prévenu qu'elle prendrait les mesures nécessaires si l'application de ce document se répercutait sur le marché russe.

La rencontre de Minsk vise donc à aider les parties à harmoniser leurs positions.

archives

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 17:31

Source : RBTH.com 26/08/14

 

 

Une base aérienne russe sera implantée en 2015 sur l'aérodrome de Baranovitchi, en Biélorussie, a récemment déclaré Viktor Bondarev, commandant en chef de l’Armée de l’air russe.

 

Une escadrille russe sur le sol biélorusse

À l’heure actuelle, trois ou quatre avions de chasse russes Su-30SM3 y effectuent une vielle opérationnelle, mais à partir de 2015 leur nombre sera porté à 24 appareils, c'est-à-dire pratiquement toute une escadre aérienne. Bien sûr, toute l'infrastructure nécessaire sera disponible : l’État-major, les fortifications pour protéger les engins militaires, les stations de radiolocalisation, les systèmes de ravitaillement aérien et en carburant, le stockage des munitions, les postes de commande, l'équipement d'exploitation technique et la réparation des armements et d'autres éléments indispensables.

Le projet de création d'une base aérienne russe sur le sol biélorusse a été rendu public l'année dernière. Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, avait alors évoqué la question avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko lors de son déplacement à Minsk. Il a argumenté ce projet par la nécessité de renforcer de façon substantielle le système de défense aérienne biélorusse grâce à des livraisons à un pays frère de quatre nouveaux systèmes de batteries antiaériennes de type S-300PMU Favorit.

On avait alors commencé à parler de l'établissement d'un régiment d'avions de chasse russes à Baranovitchi, comme d'une partie essentielle d'un système régional de défense aérienne russo-biélorusse commun, qui, comme on le sait, est composé d'éléments de radiolocalisation, d'éléments de défense aérienne et d'aviation de chasse.

Il est vrai que pour l'établissement d'une base aérienne russe en Biélorussie, il faut conclure un accord intergouvernemental. Il est pour l'instant en cours de préparation. Il doit passer par la ratification au parlement des deux États, obtenir la signature des présidents, et seulement après la publication dans le Journal officiel il entrera en vigueur. Néanmoins, pour ne pas perdre le temps, la reconstruction et la modernisation de l'aérodrome sont déjà en cours, pour que la base puisse accueillir l’escadre une fois tous les documents prêts.

Une question logique se pose : pourquoi installer une base aérienne russe en Biélorussie ? Les avis des experts militaires à ce propos divergent.

La réponse au redéploiement du système de défense antimissile en Europe

Le directeur adjoint de l'Institut des États-Unis et du Canada de l'Académie des Sciences de Russie, Pavel Zolotarev considère que le redéploiement d'un régiment aérien russe sur l'aérodrome de Baranovitchi est une réaction logique à l'expansion de l'OTAN vers l'est, mais également aux projets d'installations en Pologne d'éléments du système antimissile américain et au déploiement dans cette même Pologne et dans les Pays baltes d'infrastructures militaires de l'OTAN. Notamment l'installation sur l'aérodrome de Zokniai, près de Siauliai (Lituanie), de douze avions de chasse de l'OTAN, qui effectuent la vieille opérationnelle au-dessus de la Baltique et peuvent être dotés de bombes nucléaires tactiques américaines de type B61. Deux-cents bombes de ce type sont présentes dans les bases européennes dans cinq pays : Allemagne, Belgique, Italie, Pays-Bas et Grande-Bretagne.

« Il est peu probable que l'affaire aille jusqu'à l'utilisation de ces bombes, je ne ferais pas le lien entre notre base et les avions près de Siauliai. Mais voilà, c'est un moyen de contrer le système antimissile en Pologne, la décision de mettre un régiment d'avions de chasse russes à Baranovitchi est à mon avis optimale », a toutefois reconnu le général.

Plutôt un geste politique

Alexeï Moskovski, ancien chef des armements des Forces armées russes, a déclaré à l'auteur de ces lignes que la création d'une base aérienne russe à Baranovitchi était en premier lieu « une démonstration du drapeau », soulignant qu’il existait une union politique, économique et militaire entre les deux Etats frères que sont la Russie et la Biélorussie. Par ailleurs, elle a pour but de renforcer l'importance de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), qui compte parmi ses membres l'Arménie, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan, la Russie et la Biélorussie. C'est un renforcement du système de défense antiaérienne dans une direction stratégique occidentale.

Alexaï Moskovski a souligné que c'était encore une démonstration du fait que, malgré certaines divergences d’avis entre les dirigeants de deux pays, ils sont unis et indissociables dans le domaine de la défense des frontières et des intérêts nationaux. La base aérienne russe à Baranovitchi a, d'après le général, a plutôt une signification politique que militaire.

En dehors des aspects politique et militaire de l'installation de la base aérienne russe à Baranovitchi, il existe des raisons purement pratiques. L'aérodrome de cette ville biélorusse est situé à côté de la 558e usine de réparation aéronavale, où ont lieu les réparations tant des avions de chasse Su-27, que des bombardiers Tu-22. Il n'y a pas longtemps, la 61e base aérienne des forces aériennes et la DCA des forces armées biélorusses, dont faisaient partie le régiment de chasse de Su-27 et le régiment de bombardiers lourds sur des Tu-22, était stationnée dans cette zone. Si bien qu’il ne faudra pas faire venir de loin des spécialistes russes d'entretien des Su-30SM3.

Le projet de création d'une base aérienne russe sur le sol biélorusse a été rendu public l'année dernière.

Le projet de création d'une base aérienne russe sur le sol biélorusse a été rendu public l'année dernière.

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Published by bielorussie - dans Militaire
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 17:28

Source : La Tribune.fr 21/08/14

 

 

Des produits alimentaires aux étiquettes fantaisistes font leur apparition en Russie, signalant des tentatives de contournement de l'embargo imposé par le Kremlin aux produits alimentaires provenant de l'Union européenne et d'autres pays occidentaux. Et cela devient même un sujet de plaisanterie.

Vous reprendrez bien un peu de "crevettes biélorusses"? Apparues récemment sur des étals de Koursk, de curieux décapodes, mais aussi des moules en provenance du pays voisin - qui n'a rappelons-le aucun accès à la mer - font bien rire en Russie.

Les fameuses "rives de la Biélorussie"

Le quotidien Novaia Gazeta rapporte ainsi des plaisanteries échangées sur les réseaux sociaux portant sur des pêcheurs norvégiens venus relever leurs filets près des fameuses "rives de la Biélorussie".

Une façon de moquer des contournements apparemment de plus en plus fréquents de l'embargo imposé par Moscou aux produits en provenance de la Norvège, de l'Union européenne mais aussi du Canada et de l'Australie. Car, malgré la promesse faite par le président biélorusse Alexandre Loukachenko à son homologue à Moscou de ne pas laisser passer de produits importés d'Europe par ses frontières, il semblerait que des aliments se soient tout de même faufilés.

 

Tomates serbes

D'autres exportateurs européens tenteraient leur chance en passant par la Serbie, relève le site EurActiv, qui cite le quotidien belge daily Standart. D'après ce dernier, des entreprises bulgares envisagent d'installer des filiales dans ce pays ou en Turquie afin de pouvoir poursuivre leur commerce avec la Russie.

Des consommateurs russes ont retrouvé à Koursk des crevettes provenant de... Biélorussie. Un pays n'ayant pas d'accès à la mer.

Des consommateurs russes ont retrouvé à Koursk des crevettes provenant de... Biélorussie. Un pays n'ayant pas d'accès à la mer.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 17:25

Source : La Voix de la Russie 21/08/14

 

 

La Biélorussie est prête à livrer à la Russie 40% de légumes, de viande et de saucisses en plus d’ici la fin de l’année, ainsi qu’une fois et demi de produits laitiers et deux fois plus de pommes de terre.

 

 

En outre, la Biélorussie maîtrise à présent la production de divers fromages tels que le roquefort, la mozzarella, le mascarpone et la ricotta, ainsi que des escargots surgelés et autres spécialités gourmandes.

L’année dernière, les fabricants biélorusses ont vendu à la Russie un total de 4,5 milliards de dollars de produits alimentaires. Il s’agit principalement de viandes et de produits carnés, mais aussi de poisson, de lait, de légumes et de fruits. En raison de l’embargo russe sur les produits de plusieurs pays européens, les agriculteurs biélorusses voient s’ouvrir à eux des débouchés supplémentaires. La semaine dernière, des négociations sur la livraison de produits agricoles biélorusses se sont déroulées à Minsk et à Moscou à différents niveaux : partant des présidents et vice-présidents des deux pays, passant par les représentants des principales exploitations agricoles et jusqu’aux responsables des grandes surfaces. Le vice-président de la Biélorussie, Mikhaïl Roussyj, a déclaré suite aux négociations à Moscou :

« Nous pouvons augmenter notre production de lait d’environ 150%, notre production de viande et de saucisses d’environ 140% et multiplier par deux notre culture de pommes de terre. La récolte est bonne, nous estimons pouvoir fournir plus d’un million de tonnes de pommes de terre au marché russe. »

Plus de 70% des produits biélorusses sont consommés dans six régions de Russie : les villes de Moscou et de Saint-Pétersbourg, mais aussi les régions de Moscou, Smolensk, Briansk et Voronej. Les Biélorusses comprennent qu’entrer actuellement sur le marché russe n’est pas difficile, mais que le plus dur sera de s’y maintenir. Mikhaïl Chroub, agriculteur de la région de Jytkavitchy (Biélorussie), livre depuis longtemps des pommes de terre, des légumes et des fruits à Moscou et à Saint-Pétersbourg et sait que les exigences des revendeurs russes en matière de qualité sont très élevées. C’est justement le marché russe qui l’a incité à créer des présentations de ses produits. Mikhaïl Chroub estime que de nombreux producteurs biélorusses devront se moderniser :

« Cela va sans doute en encourager certains à mettre leurs produits à un niveau correspondant à celui des producteurs européens. Pour ce qui de leur qualité, elle est déjà de loin équivalente. »

Mais ce qui inquiète le Service fédéral de contrôle vétérinaire et phytosanitaire de Russie (Rosselkhoznadzor), ce n’est pas tant la qualité des produits que la possibilité de réexporter des produits européens interdits en Russie via la Biélorussie. Le directeur de Rosselkhoznadzor, Sergueï Dankvert, a déclaré qu’un certain nombre de pays de l’Union européenne ont déjà livré des produits en Biélorussie sans préciser le nom du pays d’origine réel. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a demandé à ce que l’accord passé avec la Russie pour protéger son marché intérieur des produits européens soit respecté :

« Avec le président russe, nous avons évoqué la protection du marché russe. Nous devons donc respecter nos obligations en tant que partenaire ayant qu’une douane commune dans un espace douanier uni. Si le marché russe est fermé à certains produits, la Biélorussie ne doit pas les laisser passer. »

Les ministères de l’Agriculture des deux pays se sont déjà mis d’accord sur le solde des livraisons pour 2015. Trois volets de coopération sont soulignés par les gouvernements : politique agricole commune, investissements coordonnés et mise en place de dispositions cohérentes dans le domaine des douanes.

Sanctions : la Biélorussie veut augmenter ses livraisons alimentaires à la Russie
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