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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 22:40

Source : Charter97 28/02/13

 

standart & poorsLa Biélorussie ne sera pas en mesure de rétablir rapidement le niveau économique d'avant la crise de la notation de préserver les déséquilibres internes de l'économie et un contexte externe défavorable.

C'est ce qu'a déclaré un éminent analyste de Standard & Poor Sergey Voronenko écrit «Interfax» .

"La note souveraine de la République du Bélarus de Février 2011 à Février 2012 a été abaissée de deux crans de « B + » à « B-».

La dégradation sera beaucoup plus longue, on ne peut pas s'attendre à un rebond rapide, parce que la situation a un impact négatif sur les économies des autres pays, "- dit Voronenko, parlant jeudi à Minsk lors de la conférence internationale "Le marché des capitaux de la République du Bélarus".

Par conséquent Voronenko a précisé que dans un avenir proche on ne doit pas s'attendre à un changement de la note souveraine du pays.

Pendant ce temps, il a souligné que la note du Bélarus n'a pas été placé dans la zone de spéculation «C», et donc "à l'heure actuelle, nous ne prévoyons pas que l'une des banques biélorusses soit au seuil de défaut car il y a le soutien de l'Etat. Cela peut continuer, au moins en monnaie locale, sachant que les institutions financières russes vont soutenir leurs banques qui opèrent en Biélorussie - comme nous l'avons vu en 2011-2012 ".

Parlant de la situation macro-économique en Biélorussie en 2013, Voronenko a noté que "la situation de fond dans l'économie du pays pour 2013 sera similaire à la situation de la seconde moitié de 2012. C'est à dire une situation qui reste défavorable du point de vue de l'environnement extérieur, une croissance économique stimulée que par la demande intérieure". À cet égard, "si nous ne pouvons conclure que le gouvernement a atteint une stabilité fragile qu'elle a soutenue." En outre, l'expert de S & P a déclaré que la force excessive des autorités biélorusses pour atteindre les objectifs de croissance avec ses paramètres économiques peuvent  tuer la stabilité obtenue. Toutefois, il a rappelé que l'agence maintient une perspective "stable" sur la note souveraine du Bélarus, "c'est, nous supposons que le gouvernement mettra en œuvre des restrictions raisonnables sur la stimulation de la demande intérieure."

Pour anticiper la situation dans le secteur bancaire de la Biélorussie en 2013, Voronenko a déclaré que "c'est l'année de grandes opportunités pour les acteurs étrangers - certains d'entre eux vont profiter de la situation et doivent s'attendre à une redistribution des actifs bancaires dans le marché biélorusse pour le bénéfice des capitaux étrangers, en premier lieu -. la Russie"

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 19:29

Source : charter97 01/03/13

 

20130301_rub_t.jpgA partir d'aujourd'hui, 1er mars  la circulation cesse pour les billets de 10 et 20 roubles pour tous les types de paiements.

Il est rapporté par le service de presse de la Banque nationale du Bélarus.

Du 1er Mars au 30 Septembre 2013, ces billets peuvent être échangés pour un montant qui est un multiple de 50 roubles, auprès des bureaux de la Banque nationale et toutes les autres banques du pays. Mais à partir de 1er Octobre 2013 et jusqu'au 31 Mars 2014 cela sera uniquement dans les bureaux de la Banque nationale.

 

Ce retrait fait suite entre autre à l'inflation record de 109% qu'a connu le pays en 2011. Depuis ces petites coupures sont devenues pratiquement sans valeur et sans utilité.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 19:48

Source : La Voix de la Russie 27/02/13

 

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Les billets en dollars, la monnaie de réserve internationale, son menacés par un champignon invisible, rapporte le quotidien parlementaire du pays Narodnaïa Gazeta.

Le journal met en garde la population contre la conservation des dollars en espèces, car une fois qu’ils sont endommagés par le champignon, ils risquent de perdre leur valeur nominale.

Narodnaïa Gazeta précise que contrairement au dollar américain, les roubles biélorusses ou les euros ne sont pas sensibles à ce champignon, car ces billets sont fabriqués avec d’autres technologies.

 

Il convient de rappeler qu'après la crise économique qu'a connu le pays en 2010 avec une inflation de 108% sur un an, les devises étrangères sont devenues une valeur refuge dans le pays. A Minsk d'ailleurs de nombreux distributeurs de billets permettent de retirer directement des dollars ou euros. Convertir son salaire en dollars ou en euros dès qu'il est viré sur son compte bancaire permet de se garantir un pouvoir d'achat constant. Une habitude prise au détriment de la monnaie nationale. Alors la mise en garde des autorités au sujet de ce champignon tend à vouloir redonner confiance envers le rouble biélorusse tout en descréditant la monnaie américaine et européenne.

 

Photo et 2e § : M.B

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 18:49

Source : Xinhua 25/02/13

 

Au moins deux personnes ont été tuées lors d'une explosion de gaz survenue samedi dans un immeuble de neuf étages à Minsk, capitale biélorusse.
Le service de presse du ministère des Urgences a indiqué que deux personnes avaient été tuées et cinq blessées samedi dans immeuble résidentiel à Minsk, selon toutes vraisemblances en raison d'une explosion de gaz domestique.
Le ministère des urgences a été informé de la survenue d'une explosion et d'un incendie samedi soir dans plusieurs appartements au neuvième étage d'un bâtiment situé dans l'avenue Plekhanova.
Les représentants du ministère se sont rendus immédiatement sur les lieux. Neuf personnes ont été dégagées de la zone en feu et 22 autres personnes ont été évacuées.
Deux corps sans vie ont été retrouvés dans l'un des appartements. Les corps ont été gravement brûlés, ce qui rend impossible toute identification visuelle, au point qu'on ne peut savoir s'il s'agit d'hommes ou de femme

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 18:03

Source : BibliObs (Nouvel Obs) 22/02/13

 

Comment expliquer le maintien durable en Biélorussie d’un régime dans lequel tout citoyen est étroitement surveillé et le moindre opposant politique emprisonné? Par le poids de l’histoire, les vertus de l’économie et l’habileté d’un démagogue.

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Ici les cafés Internet exigent de leurs clients qu’ils montrent leurs papiers d’identité, et doivent communiquer aux autorités la liste des sites visités par chacun d’eux. Il n’y a plus de journal indépendant depuis 2006 et la radio et la télévision sont contrôlées par l’État.

Après la dernière élection présidentielle de 2010, dont les résultats étaient truqués, le principal candidat d’opposition, Andrei Sannikau (2,4% des voix), a été arrêté par le KGB local et condamné à cinq ans de prison ferme. Dans les grandes artères de Minsk, la capitale reconstruite à la soviétique après la Seconde Guerre mondiale, soldats et policiers affichent leur présence et il n’y a pas de bancs pour s’asseoir.

«BoOks» a rendu compte de l’atmosphère régnant dans cet étrange pays en publiant un article de l’historien américain Timothy Snyder à propos du roman «Paranoïa» du Biélorusse Viktor Martinovitch (mai 2011). Bestseller en Russie, le livre de ce jeune et brillant auteur a été retiré des librairies de son pays deux jours après sa mise en vente.

Le modèle soviétique a la peau dure

Comment expliquer le maintien d’une dictature aussi caricaturale en Europe, neuf ans après la Révolution orange en Ukraine? Timothy Snyder, spécialiste de l’histoire d’Europe centrale et orientale (1), invoque une attirance quasi pathologique pour le modèle soviétique, nourrie par l’effroyable traumatisme qu’a représenté l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale:

Environ un cinquième de la population a péri. Plus de 300.000 Biélorusses ont été exécutés au cours d’opérations anti-partisans menées par l’armée allemande, et des centaines de milliers sont morts de faim dans les camps de prisonniers de guerre.»

Après avoir été élu en toute régularité en 1994, trois ans après l’indépendance issue de l’effondrement de l’URSS, le président Loukachenko a orchestré une «fable niant l’existence même de toute l’histoire biélorusse» avant la révolution russe de 1917. Les manuels scolaires, d’abord décalqués des manuels soviétiques, ont été réécrits pour présenter la Russie comme la «maman» de la Biélorussie (l’expression est de Loukachenko lui-même).

Snyder évoque «le traitement du soulèvement de 1863-1864, quand des nobles et des paysans se révoltèrent contre l’Empire russe», lequel avait absorbé la Biélorussie sous Catherine II: «Plutôt que de célébrer les insurgés, le manuel fait l’éloge du responsable russe qui les fit pendre.» En 1944 l’Armée rouge a sauvé le pays, après quoi l’URSS lui a restitué les provinces occidentales, naguère rattachées à la Pologne.

La Biélorussie est aussi présentée comme ethniquement homogène, proche du monde russe. Alors que la majorité des Juifs russes vivaient en Biélorussie et que la quasi-totalité d’entre eux ont été victimes de l’Holocauste, leur sort est ignoré, et «l’on démolit d’anciens quartiers juifs et des synagogues».

Le modèle économique, lui, est plus soviétique que nature. 80% des salariés sont employés par l’État (mais avec des contrats d’un an, afin de faire planer la menace d’une révocation en cas de comportement douteux). Loukachenko a su flatter les dirigeants russes et obtenir, en échange, des subventions énergétiques. Ce faisant, le régime a pu garantir aux habitants «une certaine sécurité économique. Il a à la fois réchauffé les cœurs russes avec sa rhétorique panslave et réchauffé les foyers biélorusses avec du gaz naturel à bon marché».

«La dernière dictature européenne»
24 02 13 Belarus AndrewWilson
LE LIVRE > «Belarus: The Last European Dictatorship» («Biélorussie: la dernière dictature européenne»), Yale University Press, 2012, 256 p. L’AUTEUR > Andrew Wilson est chercheur et enseignant à la School of Slavonic and East European Studies, University College London.

Dans un article publié par la «London Review of Books», Jonathan Steele, qui fut correspondant du «Guardian» à Moscou, apporte un éclairage supplémentaire, en commentant le livre récent d’un spécialiste britannique, Andrew Wilson.

Loukachenko a dû en partie son élection à la campagne anticorruption qu’il avait menée. Il a gardé ce cap. Il est parvenu à museler les ambitions de l’élite du monde des affaires et même, jusqu’à tout récemment, à tenir à l’écart les oligarques russes. Il a assuré à son peuple davantage qu’une «certaine sécurité économique»: un réel progrès matériel.

En 2005, le FMI estimait que la Biélorussie avait «divisé par deux le nombre de pauvres en sept ans et évité les tensions sociales en maintenant la distribution de revenus la plus équitable des pays de la région». De fait, un institut d’études d’opinion indépendant, installé en Lituanie, montre que, si les élections récentes ont bien été truquées, Loukachenko a bénéficié malgré tout de l’approbation de la majorité de la population.

Les choses pourraient changer, car Gazprom, le géant de l’énergie russe, inféodé à Poutine, a finalement réussi à faire main basse sur Beltransgaz, le monopole biélorusse qui contrôle les pipelines traversant le pays. La crise économique récente a durement frappé la population, et la cote de Loukachenko a chuté. Mais il n’y a pas de recours politique, la répression s’est encore accrue, et les sondages montrent une population dans son ensemble résignée.

Mis à part les mouvements sporadiques de contestation qui éclatent de temps à autre, le seul signe tangible d’une évolution est que beaucoup de jeunes quittent le pays. Où vont-ils? En Russie, bien sûr.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 18:17

Source : Courrier International 20/02/13

 

20130215 radina zisser new2 t“Ne revenez pas en Biélorussie, je vous ferai jeter en prison !” a lancé l’homme d’affaires Iouri Zisser, propriétaire du site internet Tut.by et proche du régime d’Alexandre Loukachenko, à sa compatriote Natalia Radina, (journaliste indépendante et rédactrice en chef de Charter97), qui l’interrogeait lors d’une conférence à Vienne sur la corruption en Biélorussie. Natalia Radina est réfugiée en Pologne depuis 2012.

 

 

Article plus complet et détaillé disponible en Anglais sur Charter97

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 19:43

Source : Ria Novosti 17/02/13

 

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La Biélorusse Darya Domracheva a remporté la mass-start, dernière épreuve féminine des Championnats du monde 2013 de biathlon dimanche à Nove Mesto (République tchèque). 

Darya Domracheva a bouclé les 12,5 km de cette épreuve avec un chrono de 35 min 54 sec 5/10e (2 pénalités): elle a devancé la Norvégienne Tora Berger, 2e à 8 sec 7/10e (2 pénalités) et la Polonaise Monika Hojnisz, 3e à 27 sec 6/10e (1 pénalité).

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 23:31

Source : La Voix de la Russie 14/02/13

 

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Il n’est pas prévu d’abolir la peine de mort en Biélorussie pour l’instant, a indiqué le vice-procureur du pays Alexeï Stouk, notant cependant « qu’aucun prisonnier n’a été condamné à la peine de mort l’année dernière ».

La Biélorussie est le seul pays en Europe et dans la CEI à ne pas avoir aboli la peine de mort.

En 1996, un référendum sur la peine capitale avait été organisé dans le pays, dont l'un des points concernait l'abolition de la peine de mort. 80,44 % des électeurs ont voté contre l’abolition de la peine de mort.

 

A noter qu'à la mi-mars 2012 Dimitri Konovalov (à gauche) et Vadislav Kovalev (à droite) ont été exécutés pour leur supposée responsabilité dans l'explosion du 11 avril 2011 à la station de métro Oktiabrskaïa après un procès contreversé.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 15:19

Source : La Voix de la Russie 10/02/13

 

1268688_92070286.jpgLes États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions pour une période de 2 ans contre un certain nombre d'entreprises et de particuliers du Bélarus, du Venezuela, du Soudan, ainsi que de la Chine, d'Iran et de Syrie, les accusant de violer le régime de non-prolifération.

Selon les autorités américaines, les actions de ces sociétés et de ces individus pourraient aider d'une manière potentielle au développement d'armes nucléaires. Le ministère des AE américain ne communique pas de données plus précises.

Les sanctions prévoient une interdiction sur la conclusion de contrats pour l'achat de biens et de technologies des entreprises et des particuliers, qui sont inclus dans la « liste noire »

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 19:42

Source : le Figaro 07/02/13

 

196175056Depuis lundi, les responsables économiques du pays font le tour des capitales européennes pour lever de l'argent frais afin de financer la dette externe. Une opération délicate politiquement.

 

C'est en parias de l'Union européenne que des officiels biélorusses font depuis le début de la semaine, en catimini, la tournée de plusieurs places financières occidentales, en quête d'argent frais. De Londres à Genève, en passant par Zurich, les responsables de ce petit pays, doté du régime le plus autoritaire de tout le continent européen, tentent de persuader les investisseurs européens de souscrire à plus de 500 millions dollars d'euro-obligations. «Si le road show est positif, nous émettrons des obligations», avait déjà annoncé de longue date, la présidente de la Banque centrale, Nadejda Ermakova. Le seul moyen pour la Biélorussie de solder sa dette externe et d'honorer ses créanciers.

En 2013, Minsk doit rembourser 3 milliards de dollars à ces derniers, dont la Russie - à travers le Fonds eurasiatique - et le FMI arrivent en tête. Moscou a promis de prolonger son aide dans les prochains mois, mais le Fonds, excédé par l'insuffisance de réformes structurelles, a préféré s'abstenir. Dans ce contexte, «il est logique que la Biélorussie sorte sur le marché de la dette», justifie Artem Birioukov, économiste à HSBC. D'ailleurs, à l'automne dernier, Minsk avait déjà fait de même sur les places financières asiatiques. Si l'équation économique est simple, l'affaire européenne, en revanche, devrait être plus compliquée.

Acheter la paix sociale

La Biélorussie du président Alexandre Loukachenko, qui a expédié des dizaines d'opposants en prison après les élections de décembre 2010, dégage à Bruxelles, un parfum de souffre. La plupart de ses dirigeants - plus de 200 personnes dont Loukachenko lui-même, au pouvoir depuis 18 ans - sont interdits de séjour sur le territoire de l'UE, et leurs avoirs sont gelés. À la différence des deux principaux établissements russes, VTB Capital et Sberbank, les banques européennes ont refusé de participer à cette émission obligataire. Déjà, il y a un an et demi, inquiets de la tournure politique, la BNP, la Royal Bank of Scotland et la Deustche Bank avaient plié bagages.

«Par rapport au risque minime que représente la dette biélorusse, l'opération devrait être attractive. Un bon bénéfice est à attendre mais il vrai qu'il existe un autre risque - politique - pour les investisseurs», concède un analyste, sous couvert d'anonymat. Après avoir frôlé la banqueroute en 2011, avec une inflation record de 108%, la Biélorussie a recommencé à puiser dans le budget pour acheter la paix sociale. Et le surnom de «dernier dictateur d'Europe», qui colle à la peau de son président, n'est pas fait pour rassurer les Occidentaux.

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