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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 21:16

Source : Ria Novosti

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a annoncé avoir approuvé mardi la signature d'un contrat avec la Russie sur la construction de la première centrale nucléaire de Biélorussie.

"J'ai signé aujourd'hui un document autorisant la signature d'un contrat avec la Fédération de Russie sur la construction de notre première centrale nucléaire", a indiqué M.Loukachenko lors d'une rencontre avec le gouverneur de la région russe de Novgorod Sergueï Mitine.

 

"C'est une décision difficile pour la Biélorussie et nous sommes reconnaissants aux dirigeants russes d'avoir tenu leur parole malgré des pressions énormes exercées de tous les côtés", a ajouté le président.

La Biélorussie a déjà entamé les travaux de préparation sur le chantier de la future centrale, a-t-il déclaré.

Moscou et Minsk ont signé un accord sur la création d'une centrale nucléaire sur le territoire biélorusse le 15 mars dernier. Au terme de l'accord, la Russie aidera Minsk à se doter d'une centrale nucléaire de 2.000 MW composée de deux réacteurs. Le premier devrait être lancé en 2016 et le second en 2018. La construction sera effectuée par des spécialistes russes et financée au moyen d'un crédit russe.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 21:05

Source : ©AFP / 13 octobre 2011 / Romandie News 

 

 

Le Bélarus, ex-république soviétique accusée d'étouffer toute forme d'opposition, a publié jeudi des projets de loi renforçant les pouvoirs du KGB, interdisant aux associations de recevoir des financements étrangers et limitant encore la liberté de réunion.
Selon le site officiel pravo.by, où sont publiés les lois et projets de législation, les partis politiques, associations et organisations, notamment engagées dans la défense des droits l'homme, ne pourront plus recevoir le moindre financement étranger ni posséder des comptes hors du Bélarus.

Ces textes prévoient que l'obtention ou l'utilisation de fonds étrangers à des fins extrémistes, pour financer des partis politiques, pour préparer des élections ou pour organiser des rassemblements ou des manifestations seront passibles de peines allant jusqu'à deux ans de prison ferme.
Par ailleurs, un autre projet de loi élargit les pouvoirs des services spéciaux, le KGB, qui pourront désormais sans obstacles (...) à n'importe quelle heure du jour, se rendre au domicile ou bureau de toute personne physique, organisation et dans tout bâtiment officiel pour y perquisitionner.

Enfin, l'organisation de manifestations non autorisées par le pouvoir bélarusse sera passible de peines allant jusqu'à trois ans de prison ferme.
M. Loukachenko, au pouvoir depuis 17 ans, a été réélu le 19 décembre avec plus de 80% des voix lors d'une élection contestée par l'opposition. Ce scrutin a été suivi d'une vague de répression, et deux ex-candidats à la présidentielle sont toujours emprisonnés pour organisation de troubles massifs.
Le défenseur bélarusse des droits de l'homme, Valentin Stefanovitch voit dans ces projets de loi la main du KGB qui veut renforcer son arsenal contre l'opposition et les ONG.
Ces textes ont clairement un caractère politique, a-t-il dit, je pense que le KGB était très agacé de ne pas avoir tous les instruments légaux nécessaires pour poursuivre plus encore de militants de (l'ONG) Viasna et d'autres mouvements de défense des droits de l'homme, poursuit-il.

Les autorités cherchent à marginaliser ces organisations, relève M. Stefanovitch.

Le président Loukachenko et son régime font déjà l'objet de sanctions européennes et américaines en raison de la répression dans son pays, qui a visé non seulement des politiques mais aussi des représentants de la société civile jugés trop proches de l'opposition.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 22:10

Source : Courrier International 15/09/2011

 

La “révolution des réseaux sociaux” prendra-t-elle un nouveau souffle à la rentrée ? Les commentateurs biélorusses s’interrogent sur l’avenir de ces opérations qui consistent à se regrouper tous les mercredis dans des endroits convenus à l’avance pour protester pacifiquement et en silence contre le régime d’Alexandre Loukachenko. Ces rassemblements, où les manifestants applaudissent de temps en temps à l’unisson sans proférer de slogans, ont été à chaque fois violemment dispersés par les services d’ordre et suivis de nombreuses interpellations. Lancés le 1er juin, ils ont cessé le 27 juillet, vacances d’été obligent. Le prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé au 21 septembre à 19 heures. “L’automne est une période plus propice à l’activité politique. La situation va sûrement empirer et le mécontentement va prendre de l’ampleur”, affirme Viatcheslav Dianov, un des coordinateurs du mouvement, sur le site d’information Naviny.by. Confrontée à un important déficit budgétaire, la Biélorussie traverse une crise économique sans précédent. Après une dévaluation de sa monnaie de 36 % au mois de mai, les prix des produits de consommation sont montés en flèche, incitant des milliers de personnes à descendre dans la rue. “Loukachenko a déjà dépassé les bornes, reste à attendre que les limites de la patience des gens soient elles aussi franchies”, estime Viatcheslav Dianov.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 21:41

100B1949.JPGSource : Cafébabel.com

 

La Biélorussie, comme le proclame sa constitution, a deux langues officielles : le biélorusse et le russe. Le président du régime autoritaire, Alexandre Loukachenko, ne cesse de proclamer l’égalité entre ces deux langues. Mais pour certains Biélorusses, cette politique s’apparente à une russification. La faute, avant tout, aux écoles.

 

 

Petite promenade au 19ème siècle : en voyant les maisons paysannes construites au 4ème lycée public de Minsk, on a l’impression de voyager dans le temps. Des icônes au-dessus des lampes à huile jusqu’aux broderies sur les panneaux qui recouvrent une partie des murs, on s’y croirait. Les professeurs d’histoire de la culture biélorusse qui ont créé avec leurs élèves ce petit musée ethnographique ont manifestement le goût du détail. Le respect des traditions joue un rôle important dans les écoles « biélorussophones ». Pour autant, le proviseur Iouri Bandarenka insiste surtout pour mettre en avant la modernité de l’établissement. « Chez nous, les élèves apprennent l’anglais dès la première année, déclare-t-il. Ils sont préparés pour entrer à l’université et nos bacheliers vont étudier en République tchèque, en Pologne et en Lituanie, entre autres. »


Décrier Loukachenko en biélorusse

À l’époque soviétique, les dirigeants au pouvoir ont imposé une mauvaise image du biélorusse, considérée comme une langue de paysans. La langue de l’ascension sociale, c’était le russe, qui dominait les villes et même, peu à peu, les campagnes. Cette hégémonie a perduré jusqu’à nos jours. Mais pour les opposants de Loukachenko, qui ont un sentiment national fort, c’est avant tout leur langue, et aussi une langue qui véhicule une intelligence humaniste et artistique.

Les apôtres du biélorusse pensent que la « renaissance » de celui-ci constitue un progrès, et doit commencer dans les écoles. La Société pour les Écoles Biélorusses, une ONG qui s’occupe de mettre en place des écoles « biélorussophones », ne voit guère de raisons d’être optimiste. D’après ses données, entre les années scolaires 2001/2002 et 2010/2011, la proportion d’élèves scolarisés dans des écoles « biélorussophones » dans l’enseignement secondaire est passée d’un peu moins de 28% à 19%.

Une école en Bielorussie.Une école en Bielorussie. « Autrefois, à la campagne, on parlait biélorusse dans presque toutes les écoles, affirme le président de la Société pour les Écoles Biélorusses, Ales Lozka, qui est aussi spécialiste du folklore à l’Université publique pédagogique de Minsk. Ces écoles ont fermé à cause du nombre de plus en plus restreint d’élèves et du coup les élèves se sont rabattus sur les écoles russophones. » Les activistes tels que Lozka considèrent que c’est la politique linguistique de l’État qui est responsable de la place plus que mineure du biélorusse dans les écoles. Une autre critique largement répandue : il n’existe, dans toute la Biélorussie, pas une seule université « biélorussophone ». Le fait qu’un enfant soit scolarisé dans une classe ou un établissement « biélorussophone » ou russophone ne dépend que de la déclaration des parents. En principe il est possible de choisir librement l’une ou l’autre langue. Selon les rapports des médias non-officiels cependant, dans le passé, les administrations scolaires et les professeurs exerçaient des pressions sur les parents pour qu’ils choisissent le russe.
Le droit au biélorusse

Au ministère biélorusse de l’Éducation, on voit les choses de façon plus positive qu’Ales Lozka : il y aurait actuellement 1832 établissements du secondaire qui utilisent le biélorusse comme langue d’enseignement, ce qui représente 52% de toutes les écoles. Le professeur Makalaj Jalenski, remplaçant en charge de la méthodologie à l’Institut national de l’Éducation, ne comprend pas les réactions négatives suscitées par la politique linguistique prétendument anti-biélorusse de l’État : « Si quelqu’un veut que ses enfants assistent à des cours en biélorusse, on fera cours à ces enfants dans cette langue. » Selon Jalenski, le risque, c’est que ces cours ne pourront pas être assurés à l’école du coin. C’est le cas qui se présente quand trop peu de parents choisissent le biélorusse comme langue d’enseignement, ou quand les professeurs du coin ne sont pas qualifiés pour un tel enseignement. Quid du biélorusse comme langue de travail à l’université ? Cela n’existe que dans quelques facultés, reconnaît Jalenski. « Si vous maîtrisez le biélorusse, si les étudiants vous comprennent et s’il y a les manuels correspondants, vous avez en tous les cas le droit de faire cours en biélorusse. »


Ces déclarations ne suffisent pas à convaincre la plupart des partisans du biélorusse. Certains d’entre eux se désolidarisent du système de formation étatique et exploitent la possibilité légale de passer les examens dans les lycées d’État en candidat externe. C’est le cas de Zosja, 18 ans, à Minsk : elle a suivi les cours du « Lyceum » (lycée) biélorusse à partir de la seconde. Cet établissement de Minsk a officiellement fermé ses portes en 2003. Depuis, ses manifestations ont lieu essentiellement en exil. On y attache une valeur particulière à la langue, la culture et l’histoire biélorusses. « Si tu viens aux examens des lycées publics en tant que candidat externe, on te regarde parfois de travers, parce que tu en sais plus que le prof », explique Zosja, aujourd’hui étudiante à l’Académie des arts de Minsk. Jarasch, 16 ans, est encore au Lyceum, mais il est convaincu par l’enseignement du programme intégralement en biélorusse. On est loin de la langue des paysans et du 19ème siècle : Zosja veut se spécialiser dans l’animation infographique et Jarasch est déjà un programmateur doublé d’un utilisateur expert de Linux : « Pour Linux il y a déjà presque tout en biélorusse ! » s’enthousiasme-t-il.

 

Photo : Personelle de 2006

 

par Mark Brüggemann  Traduction : Sophie Ehrsam

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 21:37

Source : Angola Press

 

       
L'épouse de l'opposant bélarusse emprisonné et ex-candidat à la présidentielle Andreï Sannikov en appelle aux épouses du président et du Premier ministre russes, assurant que la vie de son mari est en danger, dans une lettre ouverte publiée lundi.


"La situation est critique. Les services spéciaux bélarusses font tout pour que je devienne veuve et notre fils (de 4 ans ndlr) orphelin", écrit Irina Khalip dans cette lettre adressée à Svetlana Medvedeva et Lioudmila Poutina, les épouses de Dmitri Medvedev et Vladimir Poutine.


"Je vous prie de convaincre vos époux de faire tout leur possible pour empêcher la liquidation physique de mon mari et d'exiger du président (Alexandre) Loukachenko qu'il le libère ainsi que les autres prisonniers politiques", poursuit-elle dans la lettre publiée par le journal d'opposition russe Novaïa Gazeta.


Irina Khalip a envoyé des lettres analogues aux épouses des présidents français, américain et polonais et du Premier ministre britannique, indique le journal, dont Irina Khalip est la correspondante au Bélarus.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 00:55

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A l'occasion de la présidence tournante de l'Union européenne (UE), la Pologne a accueilli le 30 septembre ce qui devait la grande fête de la réconciliation Est/Ouest, le sommet du « Partenariat oriental ».

 

Pour résumer, ce sommet ce sont les 27 pays de l'UE plus 6 pays de l'ex-URSS (Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan). Décidés en 2009, les objectifs officiels sont : « accords de libre-échange, aide financière, aide à la sécurité énergétique et déplacements vers l'Union européenne (UE) sans visa » et au passage soustraire ces pays de l'influence de Moscou. Mais le projet se heurte à certaines réalités.

Impossible pour le président biélorusse Alexandre Loukachenko de se rendre sur place car il est privé de visa dans l'UE après plusieurs élections jugées frauduleuses. Une petite délégation biélorusse devait cependant représenter les intérêts du pays mais elle a claqué la porte au dernier moment. Minsk s'est sentie humiliée par les déclarations de l'Union européenne liant aides et réformes.

 

Les 27 « appellent à la libération immédiate et à la réhabilitation de tous les prisonniers politiques, à la fin de la répression de la société civile et des médias et à l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition politique ». De son côté, la chancelière allemande va plus loin en déclarant en marge de la rencontre : « On doit dire que le comportement du régime envers l'opposition est complètement inacceptable. L'opposition souffre et nous réfléchissons comment nous pouvons la soutenir ».

 

Justement pour ce qui est du soutien, les opposants comptent depuis toujours sur la Pologne, le pays qui aide le plus, politiquement et matériellement, les mouvements anti-Loukachenko.

Mais comme pour faire un pied de nez à l'UE, Loukachenko s'empresse d'envoyer un message aux 27 réunis en sommet.

Des militants d'oppositions et des droits de l'homme biélorusse en visite à Varsovie pour le partenariat oriental ont précisément eu droit au retour de bâton.

« Sur le chemin du retour, certains de ces opposants se sont fait attaquer par des « inconnus », rapporte Gazeta Wyborcza. Anatole Lebedka, chef du Parti des citoyens, a été sauvé au pied de son immeuble par des voisins qui ont bloqué la rue aux assaillants. Valery Oukhnalov et Vatsalau Arechka ont été tabassés puis ligotés par des hommes encagoulés, après que des policiers les ont enjoint d'arrêter leur véhicule. Pour sa part, Vladimir Niakliaev, adversaire de Loukachenko dans la présidentielle en décembre 2010, est convoqué au commissariat pour s'expliquer sur son voyage en Pologne. Depuis sa condamnation à deux ans et demi de prison avec sursis pour avoir appelé à manifester contre l'élection de Loukachenko, il a interdiction de quitter le territoire biélorusse. « Le régime veut montrer sa force. On peut s'attendre à une vague d'attaques par des ‘inconnus'», explique-t-il. »

 

Pourtant ces derniers temps, pour obtenir ses crédits du FMI, le régime semblait montrer des signes de bonne volonté en libérant l'opposant Dmitri Ous. Un candidat à la présidence en décembre 2010, condamné à cinq ans et demi de prison ferme. « Il est persuadé qu'il doit sa libération aux pressions exercées par l'Union européenne et les Etats-Unis », explique le journal Gazeta Wyborcza.

 

Par ses dernières répressions, Minsk veut ainsi montrer qu'elle ne cède plus aux contraintes de l'UE quitte à être une fois de plus isolée.

 

Le site indépendant Belorousski Partizan constate amèrement,« Loukachenko n'a plus qu'un allié, ce n'est ni la Russie, ni l'Europe, c'est la terreur ».

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 20:26

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L'agence de notation financière Standard and Poor's a annoncé lundi avoir abaissé d'un cran à B- contre B la note souveraine du Bélarus, rapprochant un peu plus du risque de défaut cette ex-république soviétique confrontée à une grave crise économique.

La notation a été abaissée "en raison d'incertitudes sur les capacités de financement", précise SP dans un communiqué, ajoutant que la perspective était "négative".

 


Source : Le Figaro & AFP Publié le 26/09/2011

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 13:32

Source : le petit carnet ukrainien

 

Voici  donc, résumés en cinq minutes, plus d'un millénnaire d'histoire bélarus d'une manière originale (rap, graphisme moderne...) Si le récit s'arrête avec l'indépendance de 1991, c'est que la suite de l'histoire se trouve à désormais entre les mains de la jeunesse. "Le drapeau est maintenant entre vos mains", dit le clip... Une manière détournée d'évoquer la situation actuelle...
Youlia Roudytska est l'auteur de ce clip patriotico-pédagogique. Aliaksandr Pamidorau prête sa voix, Lyavon Volski fait le reste.

 

 


 
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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:30

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La Biélorussie ne traverse pas la crise sans y laisser des plumes, après avoir dévalué sa monnaie de 40%, le pays laisse l'inflation galoper. Les prix ont augmenté de 60,7% sur un an et les produits alimentaires pourraient encore prendre 10 à 20% dans les jours à venir. Autant dire que les fins de mois sont déjà difficile pour la ménagère de Minsk et ce n'est que le début. De fait, plus personne ne croit encore au « miracle économique biélorusse » reposant sur un système social hérité de l'URSS conjugué une économie de marché contrôlée. Justement ceux que l'on a toujours présenté comme les fervents supporteurs du président, les retraités, déchantent. Avec une retraite fixée par l’État qui n'augmente pas et une inflation galopante, l'équation est rapide à faire, leur pouvoir d'achat fond.

 

Pour tenter de remplir les caisses, le pays commence à brader ses bijoux de famille au voisin russe. Prochaine victime désignée : Beltransgaz, la société d'énergie publique qui passerait sous le contrôle de Gazprom.

Romandie news note qu'en « mai 2007, Gazprom avait déjà acquis 50% de Beltransgaz pour 2,5 milliards de dollars. Cette vente avait été décidée fin 2006 au plus fort d'un bras de fer entre Moscou et Minsk au sujet du prix du gaz russe vendu au Bélarus ».

Mais la Russie n'est pas le seul pays à s’intéresser à l'économie biélorusse, la Chine sort aussi le porte-monnaie. Le 17 septembre, le président du Parlement Chinois, Wu Bangguo en visite à Minsk a annoncé un crédit d'un milliard de dollars à taux préférentiel et un don de 11 millions de dollars.

 

En contrepartie, la Chine compte prendre pied durablement dans le pays. En projet, la construction d'une usine de papier, d'un satellite de télécommunications et d'un hôtel Pékin à Minsk.

Un partenariat gagnant gagnant... Tout du moins, officiellement...

Mais en attendant, c'est le peuple qui trinque et l'agitation sociale se renforce avec l'envolée des prix.

Une opportunité pour l'opposition démocratique ? Rien n'est moins sûr dans ce pays verrouillé.

 

 

Le cadavre de l'économie biélorusse n'a pas encore refroidit mais il semble que les charognards soient déjà là à se disputer les meilleurs morceaux...

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 22:44

logoRFI.pngBiélorussie : la crise aura-t-elle raison du régime ?

Lundi 19 septembre 2011
Par Anastasia Becchio pour RFI

La Biélorussie traverse une grave crise économique et financière.
La monnaie, le rouble biélorusse a perdu près de 60% de sa valeur, l'inflation flirte avec les 40%, les salaires ont été divisés par deux et l’État affiche une dette extérieure record.

(Rediffusion du 12 juillet 2011).
Ecoutez ce reportage en cliquant ci-dessus

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  • : Actualité de Biélorussie
  • : Jeune passionné par l'Europe de l'Est, je prends le temps de réunir l'essentiel de l'actu francophone sur la Biélorussie. L'objectif éviter que ce pays reste "un trou noir informationnel"...
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