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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 17:41

Source : Radio Chine Internationale 16/10/12

 

 

gazLa Biélorusse est prête à vendre ses raffineries de pétrole à la Russie si la Biélorussie se voit proposer l'accès à l'extraction de gaz naturel et de pétrole russe, a déclaré mardi le président biélorusse Alexander Loukachenko.

M. Loukachenko a déclaré lors d'une conférence de presse accordée aux médias russes qu'un accord pouvait être atteint mais que la Biélorussie aimerait, en tant qu'étranger, aider à développer les champs de gaz en Russie et par conséquent recevoir le pétrole et le gaz à un prix moindre.

"Nous vendrons nos raffineries de pétrole, mais vous devriez nous donner l'opportunité d'extraire le gaz naturel et le pétrole en Russie en tant qu'étranger", a-t-il indiqué.

Les entreprises russes ont montré de l'intérêt pour l'achat de deux raffineries de pétrole biélorusses: la raffinerie de pétrole de Naftan à Novopolotsk, et l'usine de transformation de pétrole de Mozyr, qui a raffiné 22 millions de tonnes de pétrole l'année dernière.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 11:00

Source : Romandie 19/09/12

 

Le Bélarus, où se déroulent dimanche des élections législatives, a émergé de la profonde crise économique qu'il a traversé l'an dernier, mais cette ex-république soviétique reste sur le fil du rasoir, faute d'avoir mené d'indispensables réformes structurelles.

Le pays, dirigé d'une main de fer par le président Alexandre Loukachenko depuis 18 ans et très isolé sur la scène internationale, a réussi à remonter la pente après son quasi-naufrage en 2011.

 

Les signaux virent au rouge

Dépourvu de ressources naturelles et très dépendant de fait des importations, le Bélarus, un pays à l'économie planifiée, avait vu son déficit commercial se creuser à des profondeurs abyssales en raison de la hausse des prix des matières premières. La situation avait été aggravée par les dépenses populistes réalisées à l'approche de l'élection présidentielle de 2010.
L'inflation s'était par ailleurs emballée pour atteindre à la fin de l'année le chiffre record de 108%.
Les autorités ont alors été contraintes de dévaluer à plusieurs reprises le rouble bélarusse et de céder le contrôle du système de gazoducs du pays à son puissant voisin russe en échange de plusieurs crédits.
Les résultats ne se sont pas fait attendre: l'inflation a nettement ralenti pour s'établir depuis janvier à 12%, et les autorités tablent sur une croissance de 5,5% du produit intérieur brut pour l'ensemble de l'année et de 8,5% en 2013.
Toutefois, le salaire moyen n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2010, s'établissant à 464 dollars (353 euros) et la population craint toujours une nouvelle crise. La société ne croit pas que la stabilisation du rouble bélarusse va durer, commente l'analyste Dmitri Zaïats.


gaz.jpgRéformer ?
Les autorités n'ont en effet procédé à aucune réforme structurelle, en dépit des appels répétés du Fonds monétaire international et de la Russie.
Le spectre d'un nouveau plongeon de la balance commerciale plane, d'autant que Minsk est impliqué depuis quelques semaines dans une dispute commerciale avec Moscou qui pourrait lui coûter cher.
La Russie a en effet accusé récemment son voisin d'exporter des produits pétroliers russes en les faisant passer pour des lubrifiants, afin de ne pas avoir à reverser à Moscou de taxes d'exportation.
En guise de représailles, les Russes ont interrompu les livraisons de matières premières pour fabriquer des dissolvants, empêchant de fait le Bélarus d'en exporter.
Cela va être très difficile de trouver des devises pour combler le trou occasionné, estime l'analyste Tatiana Manenok, soulignant le manque de compétitivité à l'étranger des produits bélarusses et la réticence des investisseurs étrangers à s'engager dans le pays.


Privatiser ?
Par ailleurs, le problème du remboursement des dettes déjà contractées commence à se poser, observe l'économiste Sergueï Tchaly.
D'ici la fin de l'année, il faut rendre un milliard de dollars, l'année prochaine trois. Je ne vois pas où on va les trouver, si ce n'est en vidant les réserves de devises, explique-t-il, ajoutant que la seule issue à court terme pour M. Loukachenko était de lancer un programme de privatisation.
Les autorités bélarusses s'étaient d'ailleurs engagées, lorsqu'elles avaient obtenu un crédit de trois milliards de dollars de la part de la Russie et d'autres partenaires de l'ex-URSS, à procéder à la vente d'une série de sociétés stratégiques du pays, convoitées par Moscou.
Mais M. Loukachenko, qui s'oppose à la cession de fleurons tels que le producteur d'engrais Belaruskali, a récemment supprimé par décret la liste qui avait été préparée à cette occasion.

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 20:17

Source : Express.be 30/08/12

  Paradoxalement, la seule dictature d’Europe, la Biélorussie, pays où la communication n’est pas libre, est aussi le lieu de développement de l’une des applications les plus prometteuses du moment dans le domaine des communications : Viber. Viber permet de téléphoner gratuitement à partir d’un smartphone en utilisant une connexion internet. Elle a été créée il y a deux ans par Talmon Marco et Igor Magazinik. Ils gèrent l’entreprise depuis Israël, mais le développement est assuré à Brest, la 6ème ville biélorusse. « A la Silicon Valley, ils sont peut-être au dernier cri des technologies et des méthodes, mais ils ont trop rigides, ils suivent les règles de trop près », affirme Magazinik. « Pour un programmeur talentueux, il faudrait compter 130.000 dollars par an », alors que pour ce montant, en Biélorussie, ils peuvent en embaucher 7. Viber est une concurrente de Skype, mais elle s’en différencie parce qu’elle a été d’emblée conçue pour les smartphones, alors que Skype, qui a débuté comme une application pour ordinateur, a manqué sa conversion sur les appareils mobiles. Ainsi, sur Skype, les personnes qui souhaitent communiquer doivent être connectées toutes les deux pour pouvoir le faire. Avec Viber, elles n’ont pas cette contrainte. Si le récipiendaire de l’appel n’est pas connecté sur Viber au moment où il est appelé, il reçoit une notification qui lui permet de se connecter rapidement pour recevoir l’appel. Depuis le lancement de l’application, en novembre 2010, 100 millions de personnes se sont enregistrées sur le service. A ses débuts, la société employait 10 salariés et dépensait moins de 1 million de dollars annuels (environ 755.000 euros) pour son fonctionnement, alors que Skype, qui avait déjà dix ans d’ancienneté, comptait un effectif d’un millier de personnes. Mais avec un marché potentiel de 6 milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde, les marges de progression sont élevées. Viber gagne presque 10 millions de nouveaux utilisateurs tous les mois, dont 1 million rien qu’aux Etats Unis. Mais il aura fallu surmonter des obstacles. Les opérateurs de téléphonie mobile ne voient évidemment pas d’un bon œil ce concurrent d’un nouveau genre. Viber affirme même qu’au Royaume Uni, Vodafone a essayé de limiter la quantité de la bande de haut débit accordée à Viber, ce que Vodafone nie. Depuis 2011, les ventes de smartphones dans le monde ont dépassé celles des ordinateurs, et tout laisse à penser que Viber dépassera Skype à un certain point. Toutefois, avec près d’1 milliard d’utilisateurs, Skype est encore 10 fois plus gros que Viber, même si Viber transmet déjà 2 milliards de messages textes par mois, et 1,5 milliards de minutes d’appels vocaux. Pour Viber, la Biélorussie présente beaucoup d’avantages, et pour cause. Même si ce pays est très isolé en Europe, il est en train d’émerger comme une pépinière de startups technologiques. Depuis 6 ans, une zone franche a été créée à Minsk, offrant des avantages fiscaux pour les 106 entreprises qui s'y sont installées et leurs 12.500 programmeurs. Depuis, les exportations de logiciels biélorusses ont été multipliées par 20 pour atteindre environ 205 millions d'euros. Chaque année, 4.000 étudiants obtiennent un diplôme en études informatique d’une université biélorusse. 

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 07:00

Source : Xinhua / Ria novosti 23/08/12 

 

Le géant russe de l'énergie Gazprom a annoncé jeudi qu'il continuerait d'approvisionner la Biélorussie en gaz naturel à des prix préférentiels.

Ces prix, largement inférieurs à ceux pratiqués sur le marché mondial, constituent un "appui considérable apporté au développement de l'économie biélorusse", a déclaré à la presse le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, dans la ville biélorusse de Kobrin.

Le prix moyen du gaz russe fourni à la Biélorussie au cours du premier semestre 2012 a été de 168 dollars par 1000 mètres cubes, soit 28,8% de moins que le prix moyen du premier semestre 2011.

M. Miller a par ailleurs déclaré que Gazprom commencerait d'ici novembre à travailler avec sa filiale locale, Beltransgaz, sur un projet de développement du réseau de gazoducs biélorusses.

L'objectif : développer le système des gazoducs biélorusses et stocker davantage de gaz dans les stocks souterrains du pays, a annoncé jeudi à Kobrin, dans la région biélorusse de Brest, le président du conseil d'administration de Gazprom Alexeï Miller.

"Nous souhaitons développer le système biélorusse de transport de gaz et augmenter le volume de gaz stocké dans les réservoirs souterrains. Nous comprenons que si nous avons l'intention d'intensifier nos exportations de gaz vers l'Europe, nous devons donc améliorer le potentiel du secteur biélorusse", a indiqué M.Miller lors d'une réunion des responsables de Gazprom et de la société biélorusse Beltransgaz.

Gazprom envisage également la possibilité de rendre le réseau des gazoducs biélorusses plus fiable, a ajouté M.Miller. Gazprom est le plus grand producteur de gaz naturel au monde, et l'un des cinq plus grands producteurs de pétrole russes.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 21:08

Source : Ria Novosti le 17/07/12

 

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La Russie et la Biélorussie ont signé mercredi le contrat général sur la construction d'une centrale nucléaire composée de deux réacteurs d'une puissance totale de 2.400 MW dans la région biélorusse de Grodno, dans le cadre d'une visite du premier ministre russe Dmitri Medvedev à Minsk. Le contrat général définit les obligations et la responsabilité des parties, les dates de réalisation du projet et son coût approximatif, les modalités de financement, de livraison des équipements, d'organisation du chantier, de mise en service des réacteurs, etc. Côté russe, le document a été signé par Valeri Limarenko, directeur de la société russe Atomenergoproekt (NIAEP), filiale d'ingénierie du groupe Atomstroïexport, côté biélorusse par Mikhaïl Filimonov, chef de la Direction de la construction des centrales nucléaires. La cérémonie s'est tenue en présence des premiers ministres des deux pays, Dmitri Medvedev et Mikhaïl Miasnikovitch. Moscou et Minsk ont signé un accord sur la construction d'une centrale nucléaire sur le territoire biélorusse le 15 mars 2011. Au terme du contrat général, le premier réacteur d'une puissance de 1.200 MW devrait être mis en exploitation industrielle en novembre 2018 et le second en juillet 2020. La construction sera effectuée par des spécialistes russes et financée au moyen d'un crédit russe de 10 milliards de dollars

 

Article précédent sur le même sujet

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 09:00

Source : Romandie

 

Le Bélarus a annoncé vendredi une réduction d'un point de pourcentage de son principal taux de refinancement, à 31%, en raison de l'amélioration de la situation dans cette ex-république soviétique, confronté en 2011 à une grave crise économique.

Cette mesure prendra effet mercredi, indique la Banque centrale du Bélarus dans un communiqué.
C'est la sixième fois depuis le début de l'année que le pays abaisse ce taux, après l'avoir progressivement relevé jusqu'à 45%.

Cette décision a été prise en raison du ralentissement de l'inflation et de l'amélioration de la balance commerciale du Bélarus.
En 2011, année au cours de laquelle ce pays s'était enfoncé dans sa plus grave crise financière depuis l'arrivée au pouvoir du président Alexandre Loukachenko il y a près de 18 ans, l'inflation s'était établie à 108%, un record, et le déficit commercial avait atteint un niveau abyssal.

Pour faire face à la crise, Minsk a assoupli à plusieurs reprises sa politique de changes, procédant à plusieurs dévaluations, et a accepté une aide de plusieurs milliards de dollars de la Russie, contre la cession à Moscou de son réseau de gazoducs.

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 21:20

Source : Forum nucléaire suisse 09.07.2012

 

 La Biélorussie a fait des progrès importants dans le développement de son propre programme nucléaire. C'est ce que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a observé lors de la présentation des résultats d'une mission de revue intégrée de l'infrastructure nucléaire (INIR) récemment menée en Biélorussie.

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La mission INIR a énoncé 17 recommandations et 25 propositions spécifiques qui doivent aider les autorités Biélorusses à construire l'infrastructure nécessaire à un programme nucléaire national. Celles-ci comportent aussi des recommandations en termes de législation. Les experts de l'AIEA constatent que la Biélorussie dispose déjà de connaissances techniques étendues dans les domaines de la radioprotection et de la surveillance de l'environnement. Selon la mission INIR, une infrastructure bien préparée devrait bientôt permettre à la Biélorussie de soutenir la construction d'une centrale nucléaire dans le pays.

 

La Biélorussie souhaite commencer l'exploitation d'une première tranche nucléaire d'ici à 2017. Le 11 octobre 2011, elle a mandaté la société russe Atomstroiexport JSC (ASE) pour la construction de deux tranches nucléaires. Le premier site d'implantation biélorusse choisi est le district d'Astrawiez (Ostrovetskaia Rayon) dans la Woblast Hrodna (Oblast Grodno). C'est là que seront construits deux réacteurs à eau sous pression de la nouvelle série russe AES-2006.

 

Voir Article précédent sur le sujet

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:00

Source : La Voix de la Russie

 

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Moscou et Minsk se sont mis d'accord sur le versement de 204 millions de dollars dans le cadre d'un crédit de 10 milliards de dollars destiné à financer la construction de la centrale nucléaire biélorusse, a annoncé jeudi à Minsk le directeur général de groupe nucléaire public russe (Rosatom) Sergueï Kirienko.

"Aujourd'hui nous avons achevé les négociations avec les ministères des Finances. Nous lançons la première étape de financement. Il s'agit de financer les travaux de conception dans cadre du crédit prévu par l'accord russo-biélorusse" du 25 novembre 2011, a indiqué M.Kirienko devant les journalistes.

Moscou et Minsk ont signé un accord sur la construction d'une centrale nucléaire sur le territoire biélorusse le 15 mars 2011. Au terme de l'accord, Moscou aidera Minsk à se doter d'une centrale de 2.400 MW composée de deux réacteurs dans la région de Grodno. Le premier réacteur d'une puissance de 1.200 MW devrait être lancé en 2017 et le second en 2018. La construction sera effectuée par des spécialistes russes et financée au moyen d'un crédit russe.

Le montant du crédit s'élèvera à 10 milliards de dollars, avec une échéance de 15 ans. Ainsi, le prêt russe devrait couvrir 90% du coût du projet.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:52

Source : Voix de la Russie

 

DSCF1017En 2012, la dénomination n'est pas à attendre, a déclaré Nadejda Ermakova, présidente du conseil d'administration de la Banque nationale de Biélorussie. Pourtant la Banque nationale se propose d'émettre un nouveau billet de 200 000 roubles biélorusses (18 euros). M-me Ermakova a assuré que l'émission des billets de 500 000 et d'un million n'était pas envisagée. 

Pour ce qui est des billets de 50  et de 100 roubles biélorusses la présidente de la Banque a signalé leur utilité à l'opposé des 10 et  20 roubles qui n'étaient plus bons à rien.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 18:50

A vous de juger mais cette vidéo montrant un homme achetant 6 bières avec un sac de billets dans un supermarché de Minsk fait le tour du web.

Pauvre caissière ! 

Sachant qu'à ce jour, il faut plus de 11 000 Roubles biélorusse pour obtenir 1 € sur le marché du change.

 

 


 
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