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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 15:53

Source : Spuntnik.com (site d'info sous directive du Kremlin) 25/09/16

 

 

La Biélorussie vient d’accueillir un festival international de motards à l’occasion de la clôture de la saison moto Harley-Davidson.

Le président de Biélorussie Alexandre Loukachenko s'est trouvé à la tête de la colonne de bikers lors d'un festival international qui a marqué samedi, dans la capitale biélorusse Minsk, la clôture de la saison moto Harley-Davidson. « Le président biélorusse Alexandre Loukachenko et son fils cadet Nikolaï ont fait un bout de trajet à la tête de la colonne des motards venus participer au festival H.O.G. Rally Minsk », annonce le correspondant de Sputnik sur place. En amont, le chef de l'État a eu un entretien avec les officiels du QG de Harley-Davidson et les chefs des filiales de H.O.G. (Harley Owners Group) en Europe et dans les pays membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
La clôture de la saison moto Harley-Davidson a réuni plus de 3 000 bikers de Biélorussie, de Russie, des pays baltes et d'Europe de l'Ouest.

Samedi, la colonne de motards a parcouru les rues de Minsk jusqu'au Palais des Sports où un programme spécial avait était organisé pour les participants et les hôtes du festival.

Loukachenko et son fils Nikolai (Kolia) en Harley dans les rues de Minsk, septembre 2016

Loukachenko et son fils Nikolai (Kolia) en Harley dans les rues de Minsk, septembre 2016

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 15:20

Source : 24heureactu.com 21/09/16

 

 

Ostrovets, région de Grodno, Biélorussie. C’est ici que le régime mené par Aliaksandr Loukachenka a entrepris de bâtir une nouvelle centrale nucléaire. Sa production est destinée à remplacer celle des centrales à gaz biélorusses, qui remplissent aujourd’hui jusqu’à 95% des besoins électriques du pays. A terme, les deux réacteurs à eau sous pression, de type AES 2006, devraient chacun dégager une puissance de 1 200 MW. La mise en service du premier d’entre eux est prévue pour 2018 ; le deuxième devrait être opérationnel à l’horizon 2020. En attendant, le chantier avance vite. Trop vite ?

Si la Biélorussie n’est pas connue pour ses capacités en nucléaire civil, il n’y a pourtant rien d’étonnant à cette célérité : derrière ce projet se cache son influent voisin russe, qui a apporté à son ancien satellite soviétique l’argent nécessaire – un prêt de 9,7 milliards de dollars – tout comme la maîtrise d’ouvrage, confiée à Atomenergomash, une filiale de l’entreprise d’Etat russe Rosatom. Dirigée par Sergeï Kirienko, un ami intime de Vladimir Poutine, Rosatom est le nouveau bras armé de la politique nucléaire russe. La rapidité du chantier de la centrale biélorusse ne laisse pourtant pas d’inquiéter : autorités lituaniennes, associations de protection de l’environnement et même Parlement européen tirent la sonnette d’alarme.

Vers un nouveau Tchernobyl ?

Située à seulement 50 kilomètres de Vilnius, la capitale de la Lituanie, le chantier d’Ostrovets donne des sueurs froides à ses 543 000 habitants. En cas d’accident, la ville devrait être entièrement évacuée. De même, le conseil municipal de Vilnius s’est officiellement inquiété de la possible contamination de la rivière Néris, dont les eaux serviront à refroidir la centrale avant de couler au sein de la capitale lituanienne. Et il y a de quoi être inquiet : si le budget consenti par Moscou est si bas, c’est parce que la filiale de Rosatom a tout simplement fait l’impasse sur la construction d’un « sarcophage » autour des réacteurs, enceinte qui pourrait contenir les éventuelles fuites de radiations. Le souvenir macabre de Tchernobyl hante encore les esprits, dans une région fortement touchée par la catastrophe du 26 avril 1986. A l’époque, 70% du nuage radioactif échappé de la centrale ukrainienne étaient retombés en Biélorussie. « Mais pour les Biélorusses, les problèmes s’arrêtent à la frontière », s’alarme le ministre lituanien de l’Energie, Rokas Masiulis.

De fait, depuis le début du chantier en 2008, la Biélorussie semble faire la sourde oreille. Aucune étude transfrontalière d’impact sur l’environnement n’a été réalisée. Le même attentisme prévaut concernant le respect des exigences de sûreté émises par l’Agence internationale de l’énergie atomique, ou encore sur les tests de résistance préconisés par une déclaration signée avec la Commission européenne, en 2011. Face aux critiques de plus en plus fortes, la Biélorussie se réfugie dans de molles dénégations : Rosatom se contente d’affirmer que la centrale ne se situe pas dans une zone soumise à des risques sismiques, en passant sous silence le tremblement de terre qui a touché la région au début du 20e siècle.

Au volet environnemental s’ajoutent de nombreuses et complexes questions géopolitiques. Dans un contexte de baisse des prix des énergies fossiles – gaz et pétrole –, et alors que la Russie avait utilisé son gaz comme moyen de pression diplomatique lors du conflit en Ukraine, Moscou cherche à diversifier tant ses rentrées d’argent que son influence politique. Rosatom est aujourd’hui implanté dans une quarantaine de pays, et aurait emporté pas moins de 36 projets de réacteurs nucléaires à travers le monde : en Turquie, en Inde, en Chine…et même en Finlande. Un levier d’influence évident pour le Kremlin, notamment sur l’Europe. Certains observateurs voient même dans le choix d’Ostrovets une réponse de la Russie au renforcement de la présence des contingents de l’OTAN en Europe. Alors que Vladimir Poutine a prouvé, en annexant la Crimée, qu’il n’entendait pas céder un pouce de sa sphère d’influence à l’Europe, les voix s’élèvent pour demander aux autorités européennes de réagir.

L’incompréhensible silence des autorités européennes

Plus le temps passe, plus le chantier avance et plus les marges de manœuvre de l’Union européenne (UE) rétrécissent. Or les responsables européens compétents sur ce dossier semblent aux abonnés absents. Bien que le Parlement européen ait soulevé, le 6 juin, la question de la centrale d’Ostrovets, aucune réaction n’émane, pour l’heure, de la Commission européenne : le silence radio de Jean-Claude Juncker et de ses commissaires à l’Environnement, Karmenu Vella, et à l’Energie, Maros Sefcovic, est inquiétant. Prétexter que la Biélorussie échappe à leur compétence de par le fait qu’elle n’appartient pas à l’UE est évidemment insuffisant, et serait incompréhensible en cas d’accident nucléaire.

Si « l’Europe forteresse » protège le vieux continent des vagues migratoires, il n’en va apparemment pas de même en ce qui concerne d’éventuelles fuites radioactives. Or les citoyens européens ont des raisons d’être inquiets, si l’on en croit les réponses pour le moins évasives que la Commission a apporté aux questions écrites de parlementaires européens, à propos d’une autre centrale nucléaire dans l’enclave russe de Kaliningrad, le 14 juillet dernier : la Commission n’était tout simplement…« pas au courant ». Il va falloir faire mieux.

Ostrovets, la centrale nucléaire de la discorde
Ostrovets, la centrale nucléaire de la discorde
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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 14:51

Source : Le Figaro 12/09/16

 

Les députés du camp du président biélorusse Alexandre Loukachenko gardent le pouvoir à l'issue des élections législatives qui se sont tenues hier dans le pays, mais pour la première fois en 20 ans, l'opposition a remporté un siège au Parlement.

L'opposition n'a pas été représentée au sein de la Chambre de 110 sièges depuis 1996, et ne s'attendait hier à aucune victoire. Mais en réponse à des appels occidentaux à la transparence, les candidats ont pu s'inscrire plus facilement et des observateurs externes ont eu accès au décompte.

A la tête du pays depuis 1994, Alexandre Loukachenko reste étroitement allié à Moscou. Cependant, des fissures sont apparues dans cette alliance après l'annexion russe de la Crimée en 2014, et Minsk semble depuis se tourner vers l'Europe. Anna Konopatskaya, membre de l'opposition du Parti civil uni de Biélorussie, siégera désormais au Parlement, montrent les résultats des élections. La candidate indépendante Elena Anisim, liée à l'opposition, a également été élue députée. Bien que la présence des deux députées laisse le paysage politique presque inchangé, elle témoigne toutefois des concessions que le gouvernement entend faire pour stimuler ses relations avec l'Occident.

"Nous avons fait tout ce qu'il fallait pour qu'il n'y ait pas de réclamation du côté occidental. Nous avons satisfait leurs demandes", a dit à des journalistes le président biélorusse après avoir déposé son bulletin à Minsk.

L'Union européenne a levé en février les sanctions économiques imposées depuis cinq ans à la Biélorussie et à son président, justifiant sa décision par l'amélioration de la situation des droits de l'Homme.

Biélorussie: première historique pour l'opposition
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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 14:46

Source : l'info.re 26/08

 

 

L’acteur de films d’action Steven Seagal était l’invité du président biélorusse Alexandre Loukachenko qui l’a forcé à manger une carotte en disant : "Voilà, mange ça pour ta santé, c’est très sain".

 

 

Un président autoritaire

L’acteur américain Steven Seagal était en Biélorussie pour rencontrer l’éditeur de jeux vidéo Wargaming, fondé à Minsk et mondialement connu pour son jeu World of Tanks. Il a par la même occasion visité la maison de campagne du président biélorusse Alexandre Loukachenko, dans la banlieue de la ville.

Alexandre Loukachenko a alors arraché une carotte de son potager. Après l’avoir nettoyée, il l’a tendue à Steven Seagal pour qu’il la mange, raconte France Tv. "Voilà, mange ça pour ta santé, c’est très sain", a dit le président. L’acteur a obéi et croqué poliment la carotte en question, avant de la mâcher avec application.

Steven Seagal est reparti du potager d’AlexandreLoukachenko avec un panier rempli de légumes, des pastèques et du lard. Une vidéo de la scène a été publiée par le service de presse de la présidence biélorusse. Les images ont suscité de nombreuses réactions ironiques sur internet.

Avant Steven Seagal, Gérard Depardieu

Alexandre Loukachenko adore visiblement montrer à ses invités son intérêt pour l’agriculture. L’année dernière, il avait ainsi montré à Gérard Depardieu comment utiliser une faux. Et comme le comédien français, Steven Seagal avait déclaré que le président biélorusse était un "un homme sympa".

A plusieurs reprises, Steven Seagal a également rendu visite au président russe Vladimir Poutine, qu’il estime être "l’un des plus grands dirigeants mondiaux vivants". Il a aussi donné un concert en Crimée, peu après l’annexion par la Russie de cette péninsule ukrainienne.

Alexandre Loukachenko, au pouvoir en Biélorussie depuis 1994, est connu pour son autoritarisme. Sa présidence est controversée en raison du manque de liberté politique dénoncé par de nombreuses ONG. Il y a quelques années, les États-Unis l’ont qualifié de "dernier dictateur d’Europe".

Biélorussie : le président Alexandre Loukachenko force l’acteur Steven Seagal à manger une carotte
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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 15:14

Source : Euronews 24/07/16

 

Le journaliste Pavel Cheremet a été enterré ce samedi à Minsk en Biélorussie. Mercredi dernier, ce reporter russe de 44 ans reconnu pour son indépendance avait été assassiné en Ukraine dans un attentat à la voiture piégée. C’est une bombe placée sous son véhicule qui l’a tué alors qu’il s’apprêtait à conduire dans le centre de Kiev.

“Cet assassinat prouve que les journalistes courageux et honnêtes ne sont pas les bienvenus dans nos pays”, a déclaré Igor Rynkevic, représentant une ONGde la société civile bélarusse. “Quelles que soient les différentes versions des faits, cette exécution politique qui s’est déroulée en plein centre de Kiev montre que les journalistes sont dans la ligne de mire”.

Des milliers de personnes ont tenu à rendre hommage au journaliste qui était particulièrement critique à l‘égard de tous les pouvoirs.

“Ils ont tué une personne célébrée dans trois pays”, a déclaré l‘écrivain et opposant bélarusse Vladimir Niékliaïev qui accuse le Kremlin d’avoir commandité son meurtre.

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 22:36

Source : Zappind du Paf / Canal + 05/06/16

 

BIELORUSSIE, LE DICTATURE TOUR de Benoît Chaumont et Grégory Roudier
PAPILLON propose depuis le 8 mai, la saison 2 de la série de reportages incarnés par Benoît Chaumont : LE DICTATURE TOUR. Après avoir exploré la Tchétchénie, la Birmanie, l'Iran et le Zimbabwe l'année dernière , Benoît Chaumont continue son tour dans les pays les plus mal classés de la planète en termes de démocratie.

La Biélorussie est considérée comme la dernière dictature d'Europe. Là-bas, Benoit découvre le village natal du président Alexandre Loukachenko qui entame son cinquième mandat, rencontre les journalistes de la télévision publique -qui ont bien du mal à faire leur métier- et fait la connaissance de l'unique opposant au régime dans une cité populaire de Minsk.

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 22:30
Comment le Kremlin est en train d’annexer inexorablement la Biélorussie

Source : Le Temps 01/06/16

 

Dans les médias, l’économie, l’énergie et la sphère militaire, Moscou avance ses pions avec assurance. Malgré ses protestations véhémentes, l’autoritaire président Loukachenko a déjà échoué à protéger la souveraineté de son pays

 

Pour son premier voyage en Europe depuis la levée des sanctions imposées contre son régime jugé répressif, le président biélorusse Alexandre Loukachenko s’est rendu samedi dernier à Rome auprès du pape François. Histoire de distraire un pays dont toutes les routes semblent mener à Moscou.

Mais dans les rues de la très propre et ordonnée capitale Minsk, les gens ne sont pas dupes. Beaucoup préfèrent désormais le président russe Vladimir Poutine à leur indéboulonnable leader, au pouvoir depuis vingt-deux ans. «Loukachenko n’a pas d’influence. Il n’est même pas capable de redresser l’économie», maugrée Vadim, ingénieur au chômage, réduit à être chauffeur de taxi. «Poutine, c’est autre chose. Il est le seul capable de résister à l’hégémonie des Etats-Unis.» Olga, une jeune employée des télécoms, dit également préférer le chef du Kremlin. «Le népotisme de notre président bloque le développement du pays. Je pense que nous vivrions mieux si nous ne faisions qu’un avec la Russie.»

Les Biélorusses regardent le chaînes russes

La progression du sentiment prorusse est facilitée par «la nullité de la télévision biélorusse. Du coup, les Biélorusses regardent les chaînes russes», peste un professionnel des médias, qui tient à rester anonyme. «Leur propagande est une énorme menace pour notre sécurité nationale et même pour l’identité biélorusse. Poutine empêche Loukachenko de bloquer les chaînes russes en le menaçant de sanctions. C’est pourquoi de nombreux Biélorusses se sentent mentalement russes et admirent son dirigeant.»

Le mécontentement envers Alexandre Loukachenko grandit aussi à cause de la chute des revenus de la population. Le modèle dirigiste biélorusse, où l’Etat contrôle directement 70% du PIB, traverse une grave crise. Le PIB biélorusse a chuté de 3,9% en 2015 et tous les indicateurs sont dans le rouge depuis janvier. «Loukachenko ne comprend pas comment fonctionne l’économie actuelle, se lamente Leonid Zlotnikov, économiste. Plus l’économie s’affaiblit, plus nous sommes à la merci de l’aide russe.»

Cette dernière a récemment pris la forme d’une centrale nucléaire, la première pour un pays sinistré par la catastrophe de Tchernobyl. Moscou a entièrement financé les 10 milliards de dollars investis dans la construction d’Astravets, qui entrera en service en 2018. La logique économique de cette aide suscite néanmoins des doutes. Astravets se situe à la frontière avec la Lituanie, à 50 km de Vilnius, et à l’opposé de la région où est concentrée l’industrie biélorusse, en fort déclin. Mécontents de ce qu’ils considèrent comme un déficit d’information sur les paramètres de sécurité de la future centrale, les pays Baltes et la Pologne ont déjà laissé entendre qu’ils n’achèteront pas son électricité.

Conserver une influence énergétique en Europe

«Moscou a imposé cette centrale à Loukachenko, qui n’en voulait pas, car nous avons déjà un surplus de capacité de production électrique», note Irina Krylovitch, économiste et rédactrice en chef du site belrynok.by. «La Russie contrôle déjà totalement notre secteur gazier. Avec Astravets, Moscou contrôlera le marché de l’électricité et pourra régler à sa guise la balance entre gaz et nucléaire. Son objectif numéro un est de conserver une influence énergétique en Europe de l’Est.»

Face à une domination aussi évidente, Alexandre Loukachenko tente de se rattraper sur les apparences. Il joue au patron de kolkhoze, rabrouant vertement ses ministres en public, envoyant des piques aux dirigeants russes. «La Biélorussie n’est pas le garçon de courses de la Russie», a-t-il encore vociféré le 22 avril dernier lors de son allocution annuelle devant le parlement. N’empêche qu’il prend grand soin à ce que n’émerge pas de force politique davantage pro-russe que lui. «Le président comprend qu’en cas de tension imprévue, de telles forces pourraient être plus utiles que lui au Kremlin», analyse le politologue Artiom Schreibman.

Les diplomates basés à Minsk observent les développements avec inquiétude. «L’UE mène une politique particulièrement prudente pour ne pas répéter ici ce qui s’est passé en Ukraine, explique une source diplomatique. L’UE est prête à aider, mais demande en échange le respect des droits de l’homme. Or Minsk n’est intéressé que par le versant économique, poursuit la source. Moscou vient d’octroyer [le 25 mars] un prêt de 2 milliards de dollars, mais on ignore quelles sont les contreparties. Peut-être une base militaire russe?»

Moscou ne compte pas s’arrêter là

La Russie a déjà truffé son petit voisin occidental de ses systèmes antiaériens et ne compte pas en rester là. «Moscou veut une base chez nous pour y déployer des bombardiers dont la tâche sera de détruire le bouclier antimissile que Washington installe en Roumanie et en Pologne», explique l’expert militaire Alexandre Alesin. Selon lui, le président biélorusse y est hostile, car il craint de voir son petit pays entraîné dans un conflit avec l’Occident, «mais il sera bientôt contraint de céder aux pressions russes». L’annexion de la Crimée, où se trouve la base navale russe de Sébastopol, a déjà montré que le Kremlin passe à l’offensive lorsqu’il perçoit le risque de basculement d’une zone militairement stratégique.

 

L’idée qu’Alexandre Loukachenko n’a plus de marge de manœuvre face à Moscou est largement partagée. Certains vont plus loin. «A terme, la Biélorussie sera avalée, prédit Irina Krylovitch. Les Russes avancent doucement mais sûrement, répétant le travail de sape observé en Ukraine. Cela prendra peut-être cinq ou dix ans et ce sera lié au cycle électoral russe. Loukachenko sera le premier et le dernier président biélorusse.»

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 22:44
Le Pape et le président de la République de Biélorussie, samedi 21 mai 2016 au Vatican

Le Pape et le président de la République de Biélorussie, samedi 21 mai 2016 au Vatican

Source : Radio Vatican 21/05/16

 

 

Samedi 21 mai 2016 au matin, le Pape a reçu en audience le président de la République du Biélorussie, Alexandre Loukachenko. Au cours de cet entretien «cordial», le Pape et le président ont exprimé leur satisfaction au regard du «bon état» des relations bilatérales entre leurs deux états. Ils ont discuté de plusieurs thématiques d’intérêt commun, concernant en particulier la vie de l’Église en Biélorussie et la cohabitation pacifique entre catholiques et orthodoxes, mais également avec les membres d'autres confessions religieuses, dans le pays. En Biélorussie, 60% de la population est de confession orthodoxe, 14% de confession catholique.

Le rôle pacificateur de Minsk
Il a été enfin mis en évidence le rôle de la ville de Minsk, siège de récents colloques ayant pour objectif de trouver des solutions pour obtenir la paix dans la région. C'est dans la capitale biélorusse en effet qu'à plusieurs reprises, les dirigeants français, allemand, russe et ukrainien se sont réunis pour trouver le moyen de mettre un terme à la guerre toujours en cours en Ukraine.

Au terme de son audience avec le Pape, Alexandre Loukachenko a rencontré le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, et le secrétaire pour les Rapports avec les États, Mgr Paul Richard Gallagher.

Ce n’est pas la première fois que le président Alexandre Loukachenko se rend au Vatican. En avril 2009, il avait été reçu par Benoît XVI, lors de sa première visite en Europe occidentale après dix ans d’isolement.

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 21:31

Source : LeMatin.ch 21/04/16

 

Le président bélarusse a donné des conseils jeudi à ses concitoyens pour avoir un mode de vie sain.

 

«Il faut que la population pense à sa santé, qu'elle ait un mode de vie sain, s'alimente correctement et arrête de fumer et de boire de l'alcool», a déclaré Alexandre Loukachenko, dans son discours annuel au parlement et à la nation, diffusé en direct à la télévision publique.

 

«Mais pas complètement, bien sûr. Si on arrête de boire, alors d'autres malheurs viendront», a-t-il affirmé, sans donner plus de précisions. «Fumer, c'est vraiment de la folie», a également estimé le président bélarusse dont le pays fait face à une profonde crise économique.

En 2014, dans son discours à la nation, Alexandre Loukachenko avait déjà appelé les Bélarusses à ne pas manger de pommes de terre avec de la viande avant d'aller se coucher, afin d'éviter des problèmes de digestion.

Le président du Bélarus, à la tête de cette ex-république soviétique depuis 1994, avait aussi conseillé à ses concitoyens à ne pas manger trop de viande l'été et à privilégier les produits laitiers.

La santé de ses compatriotes préoccupe Alexandre Loukachenko.

La santé de ses compatriotes préoccupe Alexandre Loukachenko.

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 11:59

Source : Sputnik (agence russe) 23/02/16

 

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko considère comme impossible, dans son pays, un scénario prévoyant un changement de pouvoir depuis l'extérieur.


 

Selon M.Loukachenko, les conflits de ces dernières années tendent à se dénouer dans des changements de pouvoir et dans la destruction des Etats concernés. Le problème est que, dans ces cas, des menaces externes se concrétisent par le biais de sources internes dans les pays en question, les véritables responsables de ces conflits jouant sur les sentiments des forces de l'opposition, estime le chef d'Etat biélorusse.

 

Par ailleurs, le président biélorusse est persuadé que les forces externes ne pourront pas faire changer le pouvoir en Biélorussie en jouant la carte des factions protestataires.

"Tous les conflits de ces derniers temps ont une particularité. Il s'agit de la réalisation des menaces externes par le biais de sources internes. D'ordinaire, cela se termine par un changement de pouvoir et par la destruction de l'Etat. Pour nous, ce scénario est inacceptable. Même si on a assisté à des tentatives de l'imposer à la Biélorussie", a déclaré Alexandre Loukachenko, cité par l'agence officielle Belta, lors d'une intervention devant les officiers de l'armée nationale.

"Le recours systématique à la force dans les sphères non militaires (surtout dans les secteurs financier, économique et informationnel) a radicalement changé les formes de la guerre contemporaine", a souligné le dirigeant biélorusse.

 

Selon lui, aujourd'hui, les parties en conflit utilisent tous les moyens en même temps, tant militaires que non militaires.

 

"Les éléments de ce type de guerre, testés précédemment en Yougoslavie, en Irak et en Lybie, sont pleinement appliqués aujourd'hui. On peut observer cela, par exemple, en Syrie, en Ukraine et dans d'autres Etats", a-t-il noté.

La Biélorussie est prête à protéger ses intérêts nationaux à tout prix, étant donnée ses défis actuels et les menaces à sa sécurité nationale, et ce, même si la doctrine militaire nationale du pays a toujours un caractère défensif, martèle Alexandre Loukachenko.



 

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