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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 21:27

Source : Chine Radio Internationale 15/10/13

 

Le développement de l'intégration eurasienne est une priorité de la politique étrangère pour la Biélorussie, a annoncé le président biélorusse Alexandre Loukachenko lundi.

 

La Biélorussie met un accent spécial sur les sommets du Conseil économique suprême eurasien et le Conseil des chefs d'Etats de la Communauté des Etats indépendants (CEI) devant être tenus à Minsk les 24 et 25 octobre, a-t-il dit lors d'une rencontre préparatoire aux sommets.

Tous les chefs d'Etats ont confirmé leur participation au sommet de la CEI, a-t-il fait savoir.

La prochaine rencontre du Conseil économique suprême eurasien se concentrera sur un traité concernant la formation de la future Union économique eurasienne et la liste des restrictions et limitations pour un régime de libre-échange, a indiqué le président biélorusse.

La Biélorussie a été un acteur dynamique de la promotion de l'intégration avec la Russie et les autres anciennes républiques soviétiques ces dernières années. Les deux pays ainsi que le Kazakhstan sont également la colonne vertébrale de l'Union douanière menée par Moscou et d'autres blocs régionaux en Eurasie. Les trois pays ont convenu d'établir une Union économique eurasienne, un mécanisme économique intergouvernemental du style de l'Union europénne pour faciliter les flux de personnes, biens et capitaux.

  

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 11:00

Source : Ria Novosti 11/10/13

 

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, diplômé de la faculté d'histoire de l'Université pédagogique de Moguilev, a avoué vendredi raconter des histoires sur Hitler, Staline et la bataille de la Berezina à son fils Nikolaï, 9 ans,  avant de dormir.

"Il ne s'intéresse pas aux contes. Il me demande de lui parler de la guerre, des batailles (…). J'ai commencé à lui raconter l'histoire de Napoléon et de la Guerre patriotique de 1812" après avoir tout raconté sur la Seconde Guerre mondiale, a indiqué M.Loukachenko devant les journalistes russes réunis à Minsk. 

"Quand nous survolions en hélicoptère la rivière Berezina, je lui ai dit : "Te rappelles-tu l'histoire que je t'ai racontée sur les Français qui avaient péri noyés ici ?", a dit le président biélorusse.

M.Loukachenko dessine pour Nikolaï des schémas de déploiement des troupes pendant les batailles et lui montre la progression de la Grande armée de Napoléon et l'évolution de la bataille de Borodino (de la Moskova) sur des cartes.

Selon le président, le cadet de ses trois fils aime les films consacrés à la guerre et regarde souvent la chaîne de télévision russe "Zvezda" (Etoile) consacrée à l'histoire et aux problèmes actuels des forces armées russes, à l'évolution des batailles, aux grands chefs d'armée du monde entier, à l'histoire des armes, des équipements et des uniformes militaires, etc.

 

Article précédent sur le même sujet (Tstar et Tsarévitch)

Loukachenko et son fils Kolia

Loukachenko et son fils Kolia

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:21

Source : Ria Novosti 11/10/13

 

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a avoué vendredi aux journalistes russes réunis à Minsk éprouver une profonde nostalgie pour l'Union soviétique, pays dans lequel il a grandi.   

"Je dirai même plus: non seulement j'éprouve de la nostalgie [pour l'époque soviétique], mais je suis un Soviétique. J'ai grandi dans ce pays-là. J'ai été le seul député à voter dans notre parlement contre l'effondrement de l'Union soviétique", a souligné le dirigeant biélorusse.  

Il a toutefois reconnu avoir fait l'objet de sanctions sous le régime soviétique: "J'ai failli être exclu du parti. J'ai reçu deux ou trois réprimandes sévères. J'ai failli me retrouver derrière les barreaux. Il y a eu de tout". 

"Aujourd'hui, le système dans son ensemble n'est pas meilleur. On peut aboyer tant qu'on veut: on peut se moquer du président, l'insulter impunément", a poursuivi M.Loukachenko.  

Le dirigeant biélorusse a en outre estimé que la plupart des conflits armés contemporains auraient pu être évités si l'Union soviétique avait survécu.  

"Si l'Union soviétique avait été là, le Proche-Orient et le monde arabe ne seraient pas en feu aujourd'hui. Nous n'aurions pas eu à mener des négociations. Nos navires y seraient déployés et personne n'aurait eu l'idée d'y faire la guerre", a conclu le président biélorusse. 

 

On conseillera au président biélorusse de lire le livre de sa compatriote, Svetlana Alexievitch écrivaine et journaliste. Dans son nouveau livre, l'auteur Svetlana Alexievitch, « La fin de l’homme rouge », elle traite des paroles de ces citoyens d'ex-URSS, de leurs croyances, de leurs espoirs déçus, de leur rage, leurs révoltes, et leurs rêves d’une vie soviétique.

Lecture conseillée, "la fin de l'homme rouge" pour comprendre la nostalgie post-soviétique

Lecture conseillée, "la fin de l'homme rouge" pour comprendre la nostalgie post-soviétique

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:31
Malala à l'ONU désormais Prix Sakharov 2013

Malala à l'ONU désormais Prix Sakharov 2013

Source : Le Vif 10/10/13

 

La jeune Pakistanaise Malala Yousafzai a été choisie jeudi à l'unanimité par la conférence des présidents du Parlement européen pour recevoir le Prix Sakharov 2013 pour la liberté de l'esprit, a annoncé jeudi midi le président du parlement européen Martin Schulz.

 

L'adolescente, âgée de 16 ans, a été victime d'une tentative d'assassinat il y a tout juste un an de la part des talibans. Elle se bat pour le droit des filles à l'éducation. En juillet 2013, elle a pris la parole à la tribune des Nations Unies à New York pour un plaidoyer très remarqué en faveur de l'éducation. Elle est en course pour le Prix Nobel de la Paix, qui doit être décerné vendredi.

 

Le prix Sakharov, créé en 1988, attribu également une somme de 50.000 euros au lauréat et est la principale récompense de l'UE dans le domaine des droits de l'homme.

 

Dans la short-list des nomminés, figuraient ensemble trois prisonniers politiques biélorusses comme Ales Bialiatski le défenseur des droits de l'homme condamné à 4,5 ans de prison, Eduard Lobau condamné à 4 ans de prison et l'ex-candidat à la présidentielle Nikolaï Statkevitch, qui purge six ans de prison.

 

En 2004, le Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit avait récompensé l'Association biélorusse des journalistes et l'ex-candidat de l'opposition unifiée Alexandre Milinkevitch l'a reçu en 2006.

Article précédent sur le même sujet

Ales Bialiatski, Nikolaï Statkevitch et Eduard Lobau figuraient dans la short-list des nomminés du Prix Sakharov 2013

Ales Bialiatski, Nikolaï Statkevitch et Eduard Lobau figuraient dans la short-list des nomminés du Prix Sakharov 2013

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:22

Source : 7sur7.be 03/10/13

 

 

Le Conseil de l'Europe a réclamé jeudi la libération des prisonniers politiques et un moratoire sur la peine de mort au Belarus.

L'ouverture d'un "dialogue constructif" avec les autorités de Minsk doit notamment "rester subordonnée à la libération des prisonniers politiques et à un moratoire sur le recours à la peine de mort, ainsi qu'à des avancées substantielles, tangibles et vérifiables en matière de respect des valeurs et principes démocratiques", ont estimé les membres de la commission des questions politiques de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe.

Le Belarus est le seul pays européen à ne pas faire partie de l'organisation paneuropéenne, qui rassemble 47 pays et dont la mission essentielle est de promouvoir les droits de l'homme, la démocratie et l'Etat de droit.

A l'issue d'une audition tenue la veille à Strasbourg en présence de Natallia Radzina, rédactrice en chef du site d'information bélarusse Charter97.org, et d'Alexandr Lahviniec, vice-président du Mouvement pour la liberté, cette Commission s'est dite "profondément préoccupée par le sort des prisonniers politiques et par les allégations de violence, torture et traitements psychiatriques forcés". Elle a exhorté "une nouvelle fois le gouvernement bélarusse à libérer immédiatement et sans condition les onze prisonniers politiques encore incarcérés".

L'APCE, qui réunit 318 parlementaires venant des 47 pays membres, a décerné au début de la session d'automne, lundi, son premier "Prix des droits de l'homme Vaclav Havel" au militant bélarusse des droits de l'homme emprisonné Ales Bialiatski.

Dialogue Europe-Belarus sous certaines conditions
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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:14

Source : Ria Novosti 02/10/13

 

  Parler d'un droit exceptionnel d'une nation sur d'autres est une tendance dangereuse, a estimé mercredi le président biélorusse Alexandre Loukachenko dans une interview à la chaîne de télévision 24 KZ.
 
"Les Américains se sont déjà attribués le droit à une certaine exception. Nous avons connu une telle "exception" au milieu du dernier siècle. Et elle a été payée par 50 millions de vies. S'attribuer le droit à une certaine exception et justifier par cela les bombardements d'autres pays est pour le moins contreproductif, voire très mauvais", a déclaré M.Loukachenko, cité par l'agence biélorusse Belta.
 
Et d'ajouter que Vladimir Poutine avait raison de dire que le pire était que cette idée de la nature exceptionnelle soit inculquée à la population.
 
"Et il s'agit de 300 millions de personnes qui, comme c'était le cas autrefois en Allemagne, commencent à croire qu'ils sont effectivement une race particulière, qu'ils ont du sang particulier et qu'ils constituent une exception particulière devant mettre de l'ordre dans le monde (…). C'est une tendance très dangereuse", a averti le chef de l'Etat biélorusse.
 
Dans son article publié en septembre dans le New York Times, le président russe Vladimir Poutine a indiqué ne pas être d'accord avec son homologue américain Barack Obama sur son argumentaire au sujet de l'exception américaine, quand ce dernier avait affirmé que la politique des Etats-Unis était ce qui faisait que l'Amérique était différente, que les Américains étaient exceptionnels.
 
"C'est elle qui fait que nous sommes exceptionnels", a affirmé le président Obama du haut de la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.

Le président biélorusse dénonce la thèse de l'"exception américaine"
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 22:21

Source : Arte 30/09/13

 

 

Le Conseil de l'Europe a remis aujourd'hui son prix Vaclav Havel des droits de l'homme à l'opposant biélorusse Ales Bialiatski. Le lauréat étant en prison, c'est sa femme qui a fait le déplacement à Strasbourg pour recevoir le prix. Ales Bialiatski a été condamné par la justice de son pays à 4 ans et demi de prison pour évasion fiscale. Une condamnation unaniment condamnée par les organisation de défense des droits de l'homme.

 

Ales Bialiatski devient un habitué des prix honorifiques, triste abonné car pendant ce temps-là, il croupit toujours dans une prison biélorusse. C'est aujourd'hui devant le Conseil de l'Europe qu'il a reçu le prix des droits de l'homme Vaclav Havel, un prix qui "récompense des actions exceptionnelles de la société civile pour la défense des droits de l'homme", comme l'explique le communiqué de presse. Le prix, d'une valeur de 60 000 euros a été remis à sa femme, Natalia Pinchuk. Ales Bialiatski avait déjà obtenu le prix Lech Walesa pour la paix et le prix Petra Kelly de la fondation Heinrich Böll. Il avait aussi été nommé pour le prix Nobel de la paix 2012. C'est dire si son action pour la promotion des droits de l'homme a été relayée. Pourtant son sort ne s'améliore guère.

Un opposant dans l'oeil de Minsk
Ales Bialiatski a été arrêté en août 2011 et condamné quelques mois plus tard à quatre ans et demi de prison pour évasion fiscale par la justice de son pays. Mais il ne fait aucun doute que c'est son action politique qui dérange le dictateur Alexandre Loukachenko, notamment via l'organisation Viasna, la plus célèbre organisation biélorusse de défense des droits de l'homme, qu'il préside. Il n'a au de cesse de dénoncer les arrestations d'opposants et le trucage des élections, deux activités devenues routinières pour le dirigeant Loukachenko. Ales Bialiatski était dans l’œil de Minsk plusieurs années avant son arrestation. Le pouvoir lui ayant mis des bâtons dans les roues, il a fini par chuter. Viasna n'ayant jamais pu être enregistrée légalement, Bialiatski avait dû la financer de l'étranger, notamment via des comptes enregistrés en Pologne et en Lituanie. Et c'est justement pour cela que la justice l'a condamné.

 

Une main de fer

Alexandre Loukachenko tient le Bélarus d'une main de fer depuis près de 20 ans. Il a été réélu à la soviet en décembre 2010 avec 80% des suffrages mais, fait exceptionnels, cette victoire a été contestée dans la rue. 30 000 personnes avaient défilé à Minsk, la capitale, pour dénoncer les fraudes. L'opposition n'a pas eu le temps de faire beaucoup de vagues mais toute de même suffisamment pour que le dictateur décide de mettre un coup de vis supplémentaire dans les mois qui suivirent. Ales Bialiatski fut ainsi arrêté lors de la grande vague répressive de l'automne 2011, au même titre qu'Andreï Sannikov, candidat forcément malheureux de l'opposition en 2010.

Depuis, il est détenu dans des conditions spartiates. Ses codétenus n'ont pas droit de lui adresser la parole, les visites de sa femme Natalia Pinchuk, ont été interdites depuis décembre 2012, et il n'a pas le droit de recevoir des colis alimentaires comme les autres prisonniers, il doit se contenter de la nourriture indigente qu'on lui sert en prison.


L'impuissance de l'UE

Conscients de la gravité de sa situation, les Occidentaux ont tenté, à plusieurs reprises de faire pression sur le régime pour obtenir sa libération. En vain. Le Bélarus n'a que faire des condamnations européennes. Il s'est tourné vers la Russie et le Kazakhstan - deux pays qui ne brillent pas par leur défense des droits de l'homme - pour faire des affaires. Ales Bialiatski reste donc détenu en toute impunité dans les geôles biélorusses sans que l'Europe ne puisse rien faire. A part lui décerner des prix honorifiques.

  

Ales Bialiastki est toujours derrière les barreaux pour 4 ans et demi

Ales Bialiastki est toujours derrière les barreaux pour 4 ans et demi

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 13:00

Source : Reuters 20/09/13

 

La Russie compte sur la Biélorussie pour rapidement lui remettre Vladislav Baumgertner, le directeur général du groupe russe Uralkali, arrêté le mois dernier à Minsk, a déclaré vendredi Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président Vladimir Poutine.

L'interpellation de Vladislav Baumgertner, accusé d'abus de pouvoir, a eu lieu le 26 août, après la décision unilatérale d'Uralkali de rompre ses accords commerciaux avec la Biélorussie, annoncée le mois précédent par le premier producteur mondial de potasse.

 

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, qui doit rencontrer lundi Vladimir Poutine, s'est dit prêt à extrader Vladislav Baumgertner, à la condition que la direction d'Uralkali soit modifiée, de façon à restaurer des liens commerciaux solides entre la Russie et la Biélorussie.

"Nous nous attendons à ce que ce citoyen russe soit remis à la Russie", a déclaré vendredi Iouri Ouchakov. "Les propos d'hier du président biélorusse nous donnent des raisons d'espérer une résolution de ce problème dans un futur très proche."

L'éclatement de la coentreprise Belarus Potash Co (BPC) a ébranlé le marché mondial de la potasse et porté un coup rude à l'économie biélorusse, alors que Minsk tire 12% de ses recettes des exportations de ce minerai, utilisé comme engrais.

Moscou et Minsk restent proches plus de 20 ans après l'éclatement de l'Union soviétique mais leurs relations sont périodiquement émaillées de différends qui ont amené la Russie à imposer des sanctions commerciales ou économiques à sa voisine.

Guerre de la potasse : Moscou compte sur Minsk pour extrader le Directeur d'Uralkali
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 11:29

Source : Regard sur l'Est 21/09/13 par Horia-Victor Lefter

 

Dans le contexte d’intensification des différends entre la Russie et ses voisins, le Commissaire européen à la politique de voisinage Stefan Füle a fait, le 11 septembre dernier à Strasbourg, une déclaration relative à la pression exercée par Moscou sur les États relevant Partenariat oriental. Deux jours après, l’Agence d’informations de la télévision publique du Bélarus (BT) publia un reportage incluant des extraits de la déclaration, traduits en russe par ses propres soins. La semaine dernière, la Délégation de l’Union européenne au Bélarus a elle aussi fourni sa propre traduction en russe, en se saisissant des approximations de la traduction effectuée par Belteleradiocompany (BT). Ces erreurs supposées avaient en effet déformé les propos de Stefan Füle.

Le Commissaire européen avait pourtant été clair dans sa critique des efforts déployés par la Russie pour punir certains pays qui cherchent à se rapprocher de Bruxelles, dont la Moldavie et l’Ukraine. Selon Stefan Füle il est évident, d’une part, que «toute menace russe liée à l’éventuelle signature d’accords avec l’UE est inacceptable». D’autre part, d’un point de vue légal, «l’appartenance à l’Union douanière est incompatible avec les accords de libre-échange que nous avons négociés avec l’Ukraine, la République de Moldavie, la Géorgie et l’Arménie». En outre, Stefan Füle a précisé que «les accords de libre-échange et d’association ne sont pas conçus aux frais de la Russie». Au contraire, celle-ci «pourra aussi tirer avantage de l’intégration des pays du Partenariat oriental dans une économie européenne plus large». À terme, la vision de Bruxelles serait que «ces accords contribuent à l’éventuelle création d’une espace économique commun depuis Lisbonne jusqu’à Vladivostok, basé sur les règles de l’OMC». Pour y parvenir, l’UE «encourage ses partenaires à approfondir leurs relations avec la Russie, comme nous le faisons aussi, mais d’une façon qui soit compatible avec les accords d’association et de libre-échange».

Le 13 septembre, l’agence BT –organisme détenu par l’État biélorusse– écrivait que, d’après le Commissaire, «l’UE est d’abord intéressée par le maintien de liens traditionnels forts entre ses partenaires orientaux et Moscou», pour ajouter que «Bruxelles aidera l’Union douanière à se conformer aux standards et règlementations en vertu de la législation européenne et internationale». Seule une version russe de ces propos fut fournie par l’organisme biélorusse d’information sur tvr.by.

Le même jour, Belarusian Telegraph Agency, agence d’informations appartenant aussi à l’État, publiait sur la version en anglais de son site un article consacré à la participation du ministre bélarusse des Affaires étrangères, Vladimir Makei, à la réunion des ministres du Partenariat oriental qui a eu lieu le 13 septembre à Erevan (Arménie): pendant la discussion plénière, Vladimir Makei aurait rappelé le principe d’égalité entre les États participant au Partenariat oriental et souligné les effets pratiques de cette initiative. Le ministre aurait insisté sur «le besoin d’établir un dialogue et une interaction entre les deux associations clés d’intégration du continent –l’Union douanière et l’Union européenne». Il aurait, enfin, évoqué «l’initiative du président bélarusse Alexandre Loukachenko concernant l’intégration de toutes les intégrations».

Aujourd’hui, le Bélarus est sous le coup de l’interdiction russe d’importations de plusieurs produits bélarusses et de la menace de réduction de 20% des exportations russes de pétrole, du fait notamment de la détention de Vladislav Baumgartner, directeur général de Uralkali, le principal producteur russe de potasse. Ses actes et –plus rarement– ses paroles, transmises par les médias, montrent que l’un des plus anciens alliés de la Russie doute aujourd’hui, lui aussi, de la politique russe de voisinage. Malgré ce, les autorités bélarusses, par l’intermédiaire de la compagnie BT qui se décrit comme «ouverte, sincère et amicale», autant de «qualités intrinsèques aux Bélarusses», persistent à tenir un discours capable de générer mauvaises interprétations et malentendus... notamment au sujet de l’Union européenne.

Bélarus: diffusion maquillée d’informations par la télévision publique
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 10:21

Source : Libération 17/09/13

 

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a reconnu hier que les championnats du monde de hockey sur glace qui doivent se tenir dans son pays en 2014 pourraient être boycottés par plusieurs pays occidentaux. Le Parlement européen a demandé à la fédération internationale de déplacer la compétition en raison des violations des droits humains dans l’ancienne république soviétique. Loukachenko a, par décret, conseillé au comité d’organisation de s’assurer contre «la possibilité d’annulation, de boycott ou de report». Grand amateur de hockey, le chef de l’Etat a supervisé la construction de 30 patinoires en prévision des championnats.

FEMEN appellant au boycott de la coupe du monde de Hockey en Biélorussie

FEMEN appellant au boycott de la coupe du monde de Hockey en Biélorussie

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  • : Actualité de Biélorussie
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